« The Last of Us » épisode 5 : comment a été créé le « colosse », ce monstrueux infecté [SPOILERS]

Pedro Pascal, ici dans le cinquième épisode de « The Last of Us ».
Capture d’écran HBO Pedro Pascal, ici dans le cinquième épisode de « The Last of Us ».

SÉRIES TÉLÉ - Après l’émotion, l’heure est aux frissons. Le dernier épisode en date de la série événement The Last of Us a été mis en ligne (plus tôt que prévu en raison du Super Bowl), samedi 11 février, sur Amazon Prime Video. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il risque d’en faire trembler plus d’un devant son écran.

Nous sommes toujours à Kansas City où Joel (Pedro Pascal) et Ellie (Bella Ramsey) sont piégés, depuis qu’ils s’en sont pris à des révolutionnaires dans l’épisode précédent, épisode à la fin duquel ils ont été rattrapés par deux personnages : Henry (Lamar Johnson) et son petit frère Sam (Kevonn Woodard).

Mais voilà, s’ils acceptent rapidement de faire un bout de chemin ensemble pour s’évader de la ville incognito, leur décision risque d’être tout aussi vite compromise, et notamment par l’arrivée d’un nouveau personnage.

ATTENTION SPOILERS - La suite de cet article divulgue des éléments déterminants de l’épisode 5 de la première saison de The Last of Us. Veuillez ne pas continuer votre lecture si vous souhaitez conserver l’effet de surprise au visionnage de l’épisode.

Ce personnage, c’est un infecté d’un nouveau genre, qu’on appelle un « colosse » (ou « bloater » dans la version originale). À la différence des traditionnels « claqueurs » qu’on voit depuis le début de la saison, celui-ci est nettement plus grand. Il est aussi nettement plus costaud. Les cordyceps, ces champignons qui ont transformé les humains en zombies, n’ont pas seulement envahi son crâne, ils ont recouvert tout son corps et son visage.

Comme le rappelle Numerama, ces « bloaters » étaient déjà bien connus des amateurs du jeu vidéo The Last of Us, dont est tirée la série HBO. Très présents dans le jeu, ils sont considérés comme étant au quatrième stade dans l’évolution de l’infection. Celle-ci se développe une dizaine d’années après la contamination. L’infecté est encore plus agressif et dispose de forces surhumaines. En raison de « l’armure » de champignons qu’il a sur le corps, il est aussi très résistant aux attaques.

Dans la série, on le voit débarquer après qu’un affrontement entre les révolutionnaires et notre quatuor a réveillé les infectés, jusqu’alors enfermés dans un tunnel de Kansas City.

Du lubrifiant, des poils et des épines

Dans le costume de l’impressionnant colosse se cache, dans la série, un vrai acteur : le cascadeur Adam Basil. Son corps de zombie impressionnant a été conçu par Barrie Gower, un nom bien connu dans le milieu. Le concepteur de prothèses pour la télévision a notamment réalisé ceux du Roi de la nuit dans Game of Thrones et de Vecna dans Stranger Things.

« Nous avions une copie entière de son corps sur laquelle nous avons modelé les prothèses bouffantes en pâte à modeler, a-t-il expliqué au magazine Variety, vendredi 10 février. Nous avons ensuite coulé le costume à partir d’un caoutchouc et d’un latex en mousse, qui est très léger. » Il poursuit : « C’est presque comme une mousse de rembourrage, une sorte de matériau très spongieux. Tout a été moulé et coulé en morceaux séparés : moitié supérieure, tête, bras, jambes. »

Pour assembler le tout : une fermeture éclaire dans le dos et au niveau de la taille. « Les champignons cachaient les fermetures éclair et les boutons-pressions, indique le créateur, avant de préciser qu’un gel lubrifiant recouvrait le costume pour lui donner un aspect visqueux. À cela se sont ajoutés des poils hérissés et des petites épines pour former de fausses petites excroissances.

Au bout du compte, le costume pesait près de 40 kg, et nécessitait le travail de 65 artistes spécialisés, résume Variety. Interviewé par le site britannique Express, le cascadeur Adam Basil a raconté qu’il lui fallait « près d’une heure » pour s’en équiper avant le tournage, et que le costume avait coûté selon lui près de 500 000 euros. Pour un résultat particulièrement réussi, et repoussant, comme on peut aussi le voir dans une photo de backstage postée par Adam Basil sur Instagram.

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