Texas: une mère découvre être visée par un mandat d'arrêt pour avoir rendu en retard des livres à la bibliothèque

Kaylee Morgan, une mère au foyer résidant à Navasota, une ville du Texas aux États-Unis, est accusée de ne pas avoir rendu à temps des livres empruntés à la bibliothèque locale.

"Je n'y croyais vraiment pas". Kaylee Morgan, une mère au foyer résidant dans la ville de Navasota au Texas raconte, ce mercredi 3 avril, avoir découvert par hasard qu'elle fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Son crime? Ne pas avoir rendu à temps des livres pour enfants à la bibliothèque municipale.

Comme elle le raconte à NBC News, cette découverte a été faite par hasard alors qu'elle allait simplement faire renouveler son permis de conduire. À ce moment-là, elle a appris qu'elle était visée depuis un an par une amende majorée plusieurs fois et un mandat d'arrêt.

Cette mère au foyer, qui fait l'école à domicile pour ses cinq enfants, avait emprunté en mars 2023 des livres pour ses leçons. Kaylee n'a pas pu rapporter à temps les bouquins puisqu'elle a, un temps, été hospitalisée en raison de complications pendant une nouvelle grossesse.

Une amende d'1 dollar majorée deux fois

Son mari a pu ramener, un peu après la date, tous les livres, sauf un, qui ne rentrait pas dans la boîte dédiée aux retours de l'établissement. Grosse erreur. Dans un avis de retard de la bibliothèque daté du 10 avril 2023, il était spécifié que la famille devait payer une pénalité... d'1 dollar.

Une semaine plus tard, la bibliothèque a envoyé un second et dernier avis à la famille. Elle devait s'acquitter d'une amende de 2 dollars, sans quoi, la mère serait appelée devant la justice.

Ces deux messages de la bibliothèque sont restés sans réponse. Or, en vertu des règles de la municipalité américaine, l'absence de réponse exposait la famille à une contravention de 570 dollars supplémentaire. Et un mandat d'arrêt pour cette infraction, ce qui laisse la mère amère.

"Je n'y croyais pas. J'ai cru être dans Punked (une émission de caméra cachée, NDLR)". Plutôt qu'une sanction financière ou judiciaire, elle plaide pour une sentence plus douce, "comme venir faire la lecture aux enfants".

Article original publié sur BFMTV.com