Tentative de cambriolage chez Nikos Aliagas: cinq personnes condamnées

Ils avaient été surpris avant de commettre leur méfait. Cinq jeunes hommes ont été condamnés à des peines de prison pour avoir tenté de cambrioler le domicile de Nikos Aliagas à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) dans la nuit du 1er au 2 janvier derniers.

La peine la plus lourde prononcée par le tribunal correctionnel de Créteil mardi 30 janvier est de trois ans de prison dont 18 mois assortis d'un sursis probatoire pendant deux ans. Un maintien en détention a été prononcé à l'issue du jugement pour la partie ferme de la peine. Un autre a écopé de trois ans de prison dont deux avec sursis. Sa peine ferme a été aménagée sous bracelet électronique.

Enfin, trois autres prévenus ont été condamnés à deux ans de prison dont un avec sursis. Là encore la peine se fait sous bracelet électronique. Tous se sont vus prononcer des peines complémentaires avec l'obligation de travailler, l'interdiction de paraître dans le Val-de-Marne et d'entrer en contact avec les autres acteurs du dossier.

Recrutés sur Telegram

Dans la nuit du 1er au 2 janvier, à Fontenay-sous-Bois, une patrouille de la BAC du 94 avait repéré un véhicule Citroën DS3 quittant une place de stationnement tous feux éteints et semblant prendre la fuite à la vue des policiers. En s'approchant ces derniers constataient que l'alarme du pavillon devant lequel la voiture était garée s'était déclenchée.

Les fonctionnaires ont alors pris en chasse le véhicule pour l'inciter à s'arrêter, mais le conducteur a refusé d'obtempérer et a tenté de s'enfuir en empruntant plusieurs rues entre Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont. La voiture a finalement heurté un terre-plein-central puis un arbre, situés à l’angle de l’avenue de Joinville et de la rue Belle-Gabrielle, à Nogent-sur-Marne.

Dans la voiture, les policiers ont trouvé des objets évoquant une tentative de cambriolage, dont des cagoules et des gants. Des traces de dégradation de la porte d'entrée du pavillon visé - une maison appartenant à l'animateur Nikos Aliagas, absent ce soir-là - ont aussi été constatées.

À l'audience, les prévenus ont fait valoir qu'ils avaient été recrutés via la messagerie Telegram par des commanditaires leur promettant un peu d'argent pour ce cambriolage. Ils ont dit ignorer que la maison appartenait à Nikos Aliagas.

Article original publié sur BFMTV.com