La tempête tropicale Erika fait des ravages dans les Caraïbes

Image satellite de la tempête Erika, réalisée par la NASA le 28 août 2015, au dessus des Caraïbes

La tempête tropicale Erika, avec son lot de vents violents et pluies torrentielles, faisait vendredi des ravages dans les Caraïbes. Sur la petite île de la Dominique, des dizaines de morts ont été recensés.

La tempête tropicale Erika, avec son lot de vents violents et pluies torrentielles, faisait vendredi des ravages dans les Caraïbes notamment sur la petite île de la Dominique, qui a recensé des dizaines de morts selon certaines sources.

Erika a touché dans l’après-midi la République dominicaine, qui avait fermé ses écoles et prié les bateaux de rester à quai. Elle était attendue sur l’Etat voisin d’Haïti peu après. Cuba a mis en état d’alerte certaines de ses régions du sud-est, tandis que l’Etat américain de Floride a déclaré l’état d’urgence pour s’y préparer. Ses effets devraient s’y faire sentir dès dimanche. Pour autant, la tempête ne devrait pas devenir un ouragan quand elle touchera la Floride, a précisé vendredi le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

«L’oeil d’Erika va passer sur la République dominicaine et Haïti dans les prochaines heures, puis près des îles Turques-et-Caïques dans la nuit avant de se déplacer près des îles centre et nord-ouest des Bahamas samedi» et dans la nuit de samedi à dimanche, a précisé le NHC dans son bulletin de 18H00 GMT. Les vents devraient cependant faiblir dans l’après-midi et la soirée, au moment du passage à terre d’Erika.

A 18H00 GMT, la tempête se trouvait à 95 kilomètres au sud-ouest de Santo Domingo, la capitale de la République dominicaine, avec des vents qui continuaient à souffler à 85 km/h, voire davantage en bourrasques. Elle se déplaçait vers l’ouest à 30 km/h. La République dominicaine est particulièrement sensible aux tempêtes en raison de ses nombreuses rivières et cours d’eau. Les secours sont prêts à intervenir tandis que les écoles et les plages ont été fermées. Haïti et notamment sa côte nord se préparait également aux vents violents, qui détruisent en premier lieu les logements de fortune (...)

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