Tempête Ciaran : la Bretagne peut enfin souffler

Un arbre couché par le vent sur le bord de l'Odet, qui traverse le centre de Quimper.  - Credit:Ch.G.
Un arbre couché par le vent sur le bord de l'Odet, qui traverse le centre de Quimper. - Credit:Ch.G.

Sur ce parking d'un hôtel à la périphérie de Vannes, une dizaine de véhicules Enedis est stationnée. Les plaques d'immatriculation l'attestent, ils ne sont pas du coin : Allier, Puy-de-Dôme, Haute-Loire et Cantal. À leur bord, vingt-cinq techniciens, venus effectivement d'Auvergne prêter main-forte à leurs collègues bretons qui, depuis ce jeudi matin, en ont grandement besoin. En cause, la tempête Ciaran et ses rafales de vent à plus de 200 km/h (207 km/h enregistrés à la pointe du Raz, un record non reconnu par Météo-France) qui ont balayé la façade ouest de la Manche au Morbihan en passant par le Finistère et les Côtes-d'Armor durant toute la nuit, emportant avec elles des branches, voire des arbres entiers tombés sur des lignes électriques.

Sans électricité dans de nombreux secteurs, il fallait alors attendre les premières lueurs du jour pour mesurer l'ampleur des dégâts. Ou alors tendre l'oreille pour percevoir le son des tronçonneuses sorties pour débiter les troncs tombés sur les routes. Des routes dont, au petit matin, on ne voyait quasiment plus le bitume tant elles étaient recouvertes de végétaux en tout genre. Au côté des pompiers et autres agents de la voirie affectés au déblaiement, les salariés d'Enedis étaient, eux aussi, déployés en nombre pour, en premier lieu, sécuriser les périmètres où sont tombés des fils, puis réparer.

Tempête Ciaran : Enedis envoie des renforts

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