Comment le tatouage s'est démocratisé ?

En 2018, un sondage Ifop révélait qu’un Français sur cinq (hommes et femmes, toutes catégories socio-professionnelles confondues) arborait ou avait arboré un tatouage. Et en novembre dernier, le salon Tattoo Planetarium rassemblait à Paris plus de 500 artistes tatoueurs du monde entier et attirait 15 000 personnes. Si son succès ne se dément pas, cette pratique ne peut se résumer à un phénomène de mode, puisqu’elle remonte à la préhistoire. Selon les époques et les cultures, le tatouage peut être un signe d’appartenance à un groupe, un choix esthétique ou symbolique… Dans les sociétés occidentales, jusqu’aux années 1990, il relevait principalement d’une culture populaire masculine et hétérosexuelle visant à affirmer la virilité. Il s’est aujourd’hui démocratisé.

Car les tatoués choisissent davantage des emplacements discrets (67 %), autrement dit des zones du corps permettant de cacher aisément le tatouage sous un vêtement tout en pouvant le montrer à loisir : bras, cuisses, poitrine et dos. Pour autant, les zones visibles sont de plus en plus plébiscitées, selon l’artiste tatoueur Tin-Tin, organisateur du salon Tattoo Planetarium : « Aujourd’hui, on voit certaines personnes avec des tatouages uniquement sur les mains, les doigts, l’intérieur des poignets, ou encore le cou et le visage, alors qu’avant on se tatouait à ces endroits quand il n’y avait plus de place ailleurs ! »

Seuls 4 % des tatoués le sont sur une zone intime jamais exposée en public.

À l’occasion de la Journée (...)

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