Ce tableau d'une femme à barbe a priori sans valeur finalement adjugé à plus d'1,5 million d'euros

Il était riche sans le savoir. Un certain Jacques Moreau-Bérillon, habitant de l'Yonne de 76 ans, avait l'habitude de regarder le tableau d'une femme à barbe tous les jours, sans se soucier de sa valeur. Il s'agissait en réalité d'un chef d'œuvre de la Renaissance italienne, a révélé France Télévisions.

Le chanceux propriétaire n'a découvert sa valeur qu'en le faisant estimer, sur les conseils d'un ami, par des commissaires-priseurs. Jusqu'à présent, il ne faisait pas grand cas de ce tableau, qu'il a hérité de son grand-père psychiatre. Edgar Bérillon (1859-1948) était connu pour ses travaux sur l'hypnose, mais avait aussi publié une étude sur les femmes à barbe. Ce tableau est en effet un portrait d'une certaine Antonietta Gonsalvus, une jeune fille au visage recouvert de poils, qui souffrait d’hypertrichose, un développement excessif de la pilosité. Cette maladie lui aurait été transmise par son père, Petrus Gonsalvus (1537-1618). Ce dernier était le premier cas connu d’hypertrichose. Son mariage avec une femme très belle aurait inspiré l'histoire de "la Belle et la Bête".

Jacques Moreau-Bérillon n'avait donc aucune idée que cette œuvre avait été peint par l'artiste italienne Lavinia Fontana au XVIe siècle. Il l'a exposé sur un mur de sa maison sans en prendre particulièrement soin. "Je n’avais aucune idée de sa valeur. D’ailleurs, mes enfants l’ont abîmé en jouant aux fléchettes", a-t-il expliqué aux journalistes. Pourtant, ses peintures sont très rares et recherchées, ont (...)

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