Combien y a-t-il de métaux et de terres rares dans une voiture électrique ?

Des études sur les voitures électriques, nous en voyons passer globalement toutes les semaines. Si la méthodologie employée peut parfois être discutable dans certains cas, notamment en raison du fait que le nombre de paramètres à prendre en compte est gigantesque, ces études mettent souvent en lumière des points que l'on ignore.

La dernière en date, c'est celle publiée par le Med & Italian Energy Report 2023, éditée par le SRM, le centre d'études lié au groupe Intesa Sanpaolo (une banque indépendante italienne). Cette étude a été présentée cette semaine au Parlement européen et met en avant la quantité de matières premières jugées "critiques" pour la fabrication d'une voiture électrique.

Jusqu'à 6 fois plus de matériaux critiques dans une voiture électrique

Selon cette étude, une voiture électrique contient en moyenne 207 kilos de minéraux divers, dont du graphite, du cuivre, du cobalt, du nickel, des terres rares, du lithium et du manganèse (utilisés pour la construction de pièces électriques et électroniques), contre 33,6 kilos pour une voiture thermique traditionnelle.

L'étude distingue les matières premières critiques des terres rares (Scandium, Yttrium, Lanthane et 14 autres utilisées dans l'industrie automobile de manière résiduelle pour les rotors des moteurs à aimants permanents). L'étude prend aussi en compte les matériaux nécessaires pour la fabrication de tout l'éco-système autour d'une voiture électrique.

Par exemple, l'énergie solaire photovoltaïque nécessite de grandes quantités de cuivre, les éoliennes dépendent aussi du cuivre, des...Lire la suite sur Autoplus