Témoignage : "J'ai survécu à mon coma"

"Mon destin bascule à 21 h 30, le 21 octobre 2008. Étudiante en droit, je me rends à scooter à l'un de mes petits boulots lorsqu'une voiture me percute violemment. Tandis que mon corps est projeté à 32 mètres de là, ma tête heurte le bitume à trois reprises, protégée par le casque lors des deux premiers impacts uniquement. À l'arrivée des secours, je gis dans mon sang. Mon score de Glasgow, qui évalue l'état de conscience, est établi à 4. Cet indicateur s'échelonne de 15, la conscience normale, à 3, qui signe la mort.

Transportée en réanimation dans un coma profond, je souffre d'un traumatisme crânien, d'une hémorragie cérébrale et de vertèbres fracturées. À l'hôpital, des voix féminines, sans doute des soignantes, arrivent peu à peu jusqu'à moi. Je les comprends distinctement. Elles évoquent ma santé, qui se dégrade, et mes maigres chances d'en réchapper. Malgré l'envie féroce de leur dire que je suis vivante et de leur crier : "Ne m'abandonnez pas ! Ma vie ne doit pas s'achever dans ce service". Il m'est impossible de bouger une phalange ou d'ouvrir les yeux. Je m'accroche alors à l'espoir que les voix ne débranchent pas les fils miraculeux qui me relient à la vie.

Dans le coma, j'éprouve une fatigue abyssale

Bien que dans le coma, j'éprouve une fatigue abyssale, car j'ai la sensation de courir encore et encore pour me cramponner à la vie. Parfois, aussi incroyable que cela paraisse, je fredonne intérieurement. Les mélodies bercent (...)

Lire la suite sur Topsante.com

Infarctus chez la femme : un algorithme pour accélérer le diagnostic
Non, je ne suis pas égoiste : j'ai juste mal dormi !
CHIFFRES COVID. Ce mardi 30 août 2022 : cas, les infos en direct
Dépression : et s'il suffisait de manger mieux pour... aller mieux ?
Quelles sont les lessives les plus nocives pour la santé ?