TÉMOIGNAGE. "Mon addiction au porno m’a permis de réaliser que je ne suis pas complètement hétéro"

Les vidéos de trois à quatre minutes qu'il regardait pouvaient coûter jusqu'à 60 euros chacune. "Il y a cette montée d'adrénaline quand on est dans la zone de plaisir, mais après, c’est la culpabilité qui prend le dessus. Je pense alors, 'Pourquoi ai-je fait ça ? J'aurais pu emmener ma femme dîner avec cet argent.'", a expliqué Charlie, dont les propos ont été repris par Daily Mail. Les experts avertissent que cette dépendance peut avoir des répercussions bien plus larges, touchant non seulement la vie des personnes qui produisent ces contenus en ligne, mais aussi, plus immédiatement, les relations avec leurs proches. Lee Fernandes, thérapeute en chef à UK Addiction Treatment (UKAT), explique que "L'addiction à la dopamine peut provenir de n'importe quoi qui procure du plaisir, et nous voyons cela chez de nombreuses personnes qui regardent du porno."

"Je me suis rendu compte que..."

Une révélation surprenante pour Charlie a été de réaliser qu’il ne se considérait pas entièrement hétérosexuel en ligne. "Je me suis rendu compte que je ne me considère pas comme strictement hétéro en ligne, mais plutôt bisexuel," admet-il. "Je pense que la génération X, à laquelle j'appartiens, n'a pas eu l'opportunité d'explorer cet aspect de leur sexualité plus jeune. Le faire en ligne permet de le faire sans prendre de risques ou remettre en question leur identité hétérosexuelle dans le monde réel." Susie Masterson, psychothérapeute pour la British (...)

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