Télétravailler depuis l’étranger en tant que salarié : comment ça marche ?

Le télétravail depuis l’étranger, ce n’est pas que pour les indépendants ! En tant que salarié d’une structure française, c’est une possibilité aussi. Mais attention, pas n’importe comment, vous avez des obligations à respecter, et vous avez aussi bien sûr des droits. On vous explique.

Les destinations phares

Pour répondre à cette tendance, de nombreux pays ont créé des visas spéciaux pour attirer les nomades numériques. Quelques exemples :

  • Géorgie : ici le visa s’appelle Remotely from Georgia, et est pour vous si vous prévoyez de rester plus de 180 jours, d’après le New York Times, repris par Courrier Expat.

  • Brésil : le visa Vitem XIV permet aux personnes “sans contrat de travail au Brésil, dont l’activité professionnelle peut être pratiquée à distance” de venir au Brésil. Entre autres, il sera demandé comme pièces justificatives une assurance santé et un contrat de travail, selon le gouvernement brésilien.

  • Île de la Barbade : le visa Welcome Stamp est proposé pour venir travailler pendant un an, d’après une agence touristique spécialisée de l’île. S’il est accessible à n’importe qui, il faut quand même justifier d’un salaire annuel d’au moins 50 000 dollars américains et payer le visa individuel 2 000 dollars, ce qui n’est pas pour tout le monde !

  • Dubaï : pendant une année, qui peut être renouvelée, vous pouvez venir télétravailler à Dubaï. Ce qu’il faut pour obtenir le visa ? Prouver que vous travaillez bien pour une entreprise située en dehors des Émirats arabes unis et gagner au moins 5 000 dollars par mois.

Ce que vous devez faire pour partir

Évidemment, vous ne pouvez pas partir où vous voulez sans prévenir personne. Quelques obligations à prendre en compte :

  • Prévenir votre employeur : en étant sous contrat, vous vous devez de le prévenir et de lui demander son accord avant de prendre une telle décision. Bien sûr, si cela ne l’arrange pas pour le bon fonctionnement de l’entreprise que vous soyez à des milliers de kilomètres, il peut refuser.

  • Penser à la sécurité sociale : la couverture de protection sociale française du salarié qui part télétravailler à l’étranger ne perdure que s’il ne passe pas plus de 25 % de son temps de travail dans un pays de l’Union européenne. Au-delà, il faudra s’inscrire à l’organisme de protection sociale de votre pays de télétravail. Pour une destination hors UE, il faut voir s’il existe un accord bilatéral entre la France et le pays choisi.

  • Penser au décalage horaire : si cela ne fait pas partie des obligations légales, ne pas négliger non plus le décalage horaire ! Si vous devez vous lever au beau milieu de la nuit pour participer à des réunions en visio avec votre équipe en France, il vaut mieux le savoir avant de partir.

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