Syndrome de Noé: quand l’amour des bêtes se transforme en maltraitance animale

Chaque année, des personnes qui accumulent trop d’animaux sont interpellées pour maltraitance. Les condamnés, qui à l’origine croient faire le bien à nos amis à quatre pattes, sont entraînés dans une spirale infernale qui aboutit à l’effet inverse. À l’origine de ces drames, le syndrome de Noé.

Quand on aime, on ne compte pas ? Plus de 150 chats et 19 chiens retrouvés morts ou à l’agonie dans un van près de Saint-Malo mi-mai. La propriétaire, originaire du Royaume-Uni, a affirmé faire un tour de l'Europe en camion avec ses animaux de compagnie. Durant l’été 2023, dans le sud de la France, ce ne sont pas moins de 166 animaux qui ont été découverts dans un appartement de 80 m²….

Des découvertes macabres issues de situations qui, aux dires des personnes interpellées, se voulaient avant tout « humaines » et qui sont loin d’être des cas isolés en France comme en Europe. Le journal allemand Süddeutsche Zeitung a d’ailleurs rapporté le mois dernier qu’il n’était pas rare que « la police, l’administration et les sociétés de protection des animaux découvrent “123 caniches libérés d’un pavillon”, ou “127 lapins entassés dans une maison à Leipzig” ou encore “2 000 perruches dans une habitation” ».

Le syndrome de Noé a donc des conséquences terribles sur les animaux, mais aussi sur les porteurs de la maladie qui vivent dans des conditions sans aucune hygiène, pouvant entraîner de nombreuses autres infections.


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