Syndrome des jambes sans repos : explications et traitements contre les "impatiences"

Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par des picotements et un besoin irrépressible de bouger les membres inférieurs. Ces "impatiences" se manifestent souvent le soir ou pendant la nuit, altérant la qualité de vie et même parfois la santé mentale des personnes qui en souffrent, d’après une étude de l’Inserm. Voici quelques gestes pour apaiser ces symptômes et les signes qui doivent alerter.

"8,5 % des Français sont touchés par le syndrome des jambes sans repos, et 2 % environ présentent des symptômes plusieurs fois par semaine", recense l’Assurance Maladie. Au repos, en position couchée et parfois assise, des sensations désagréables apparaissent au niveau des jambes, et parfois dans les bras : picotements, fourmillements, des impressions de décharge électrique, voire même des douleurs.

Toutefois, il peut arriver de ressentir ces symptômes de façon intermittente, sans pour autant développer un syndrome des jambes sans repos (SJSR) à proprement parler. Il est d’ailleurs aussi nommé maladie de Willis et Ekbom.

Chez les patients qui en sont atteints, cela constitue une cause majeure de trouble du sommeil, ponctué de réveils et d’insomnies. Une équipe de l’Inserm a même montré que des symptômes dépressifs et des pensées suicidaires peuvent y être associés.

Si la survenue des crises est imprévisible, il est possible de limiter leur impact et l’intensité des manifestations grâce à quelques gestes simples. Sciences et Avenir fait le point sur ce syndrome.

Impatiences et troubles du sommeil

"80 % des personnes atteintes de syndrome des jambes sans repos présentent des secousses musculaires involontaires pendant leur sommeil", souligne le site Ameli. On parle aussi de mouvements périodiques des membres inférieurs.

Ils sont involontaires et touchent en particulier les jambes, "provoquant une extension du gros orteil, une flexion du pied. Parfois, ils entraînent une flexion du genou, voire de la hanche". Ils peuvent survenir plusieurs fois par nuit, sous forme de crises durant lesquels ces mouvements surviennent en chaîne. Ils provoquent souvent des micro-réveils et fractionnent ainsi le sommeil.

Les conséquences peuvent être lourdes : "Certaines enquêtes et études cliniques suggèrent que les personnes atteintes du SJSR ont un surrisque de présenter des symptômes dépressifs ou d’avoir des idées suicidaires, notamment celles qui souffrent d’insomnie", explique Yves[...]

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