Suède, Javier Marias, 11 Septembre et tennis : les informations de la nuit

La Suède dans l’attente. “Nous n’avons pas encore de résultat”, peut-on lire simplement sur le site du Svenska Dagbladet. Le pays nordique va devoir patienter jusqu’à mercredi pour connaître l’issue d’élections législatives extrêmement serrées et le choix de 7,8 millions de Suédois. Mais la gauche, au pouvoir depuis huit ans, pourrait bien avoir été battue par la coalition de droite qui lui faisait face. Surtout, la formation d’extrême droite Démocrates de Suède, qui a fait campagne contre l’immigration, confirme sa force, comme d’autres partis populistes européens à succès ces dernières années. Avec 20,7 % (score provisoire), elle domine le paysage politique à droite.

Javier Marias est mort. C’était “l’écrivain clé de la littérature espagnole”, titre El País pour qui l’auteur de Demain, dans la bataille, pense à moi ou Un cœur si blanc officiait comme chroniqueur. Il est mort à 70 ans des suites d’une pneumonie. Ce “romancier respecté par ses pairs et vénéré par ses lecteurs” a vu ses œuvres publiées dans 59 pays, ce qui fait de lui l’un des auteurs espagnols les plus lus à l’étranger. El País souligne également “l’exigence formelle” d’un écrivain “au regard aussi aigu et implacable que vaste, profond et microscopique”.

Joe Biden salue l’idéal démocratique américain. Présent au Pentagone pour rendre hommage aux victimes des attentats du 11 Septembre 2001, le président américain a reconnu, en évoquant cet idéal : “Nous ne sommes pas toujours à sa hauteur mais nous ne nous en sommes jamais éloignés. C’est ce qui nous rend forts et c’est ce que ces terroristes espéraient le plus détruire. Ils ont échoué.” Mais il a aussi insisté, note Axios, sur la responsabilité de chaque Américain. “Nous avons l’obligation, le devoir, la responsabilité de défendre, préserver et protéger notre démocratie. Celle qui garantit les droits à la liberté que ces terroristes ont cherché à enterrer dans les flammes, et la fumée et les cendres”, a-t-il déclaré.

Double première pour Carlos Alcaraz. Il a fait mieux que son illustre compatriote Rafael Nadal. En remportant l’US Open dimanche, à New York – son premier tournoi du Grand Chelem –, le nouveau prodige du tennis espagnol est devenu à 19 ans le plus jeune numéro un mondial de tous les temps. Il a battu le Norvégien Casper Ruud en 4 sets (6-4, 2-6, 7-6, 6-3). “Le sentiment dans le monde du tennis masculin est que cet US Open a servi une fois pour toutes de relais générationnel après l’intense domination de Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic. Carlos Alcaraz mais aussi Casper Ruud (23 ans), Frances Tiafoe (24 ans) et Jannik Sinner (21 ans) ont offert des duels spectaculaires, nous laissant penser que la relève du tennis est assurée”, s’enthousiasme Marca.

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