Street art : de nombreux préjugés existent encore sur cet art urbain

Dans les années 1960, à Philadelphie (États-Unis), un certain Cornbread a submergé la ville de sa signature pour attirer l’attention d’une jeune femme. Cette légende répandue dans le milieu du street art aurait donné naissance au premier graffiti. Plus officiellement, le graffiti, ou graff, porté par l’apparition de la bombe aérosol, naît au début de cette décennie aux États-Unis. Si Paris, avec son métro, son périphérique, est un terrain rêvé pour les artistes, d’autres communes les inspirent. Marseille est à la pointe depuis 1980. Toulouse n’est pas en reste ; en 1994, la municipalité a commandé une première œuvre au collectif de graffeurs Truskool, suivie, en 2017, d’une fresque haute de 30 mètres.

Faux. "Le graffiti, action de taguer, signer ou faire des dessins avec des pochoirs est une expression artistique de la rue, mais elle n’est pas la seule. Il a donc fallu trouver un terme général, "street art", pour désigner les créations d’affiches, les pastels, le dessin à la craie ou encore les projections vidéo dans l’espace urbain. Le nom est arrivé en France dans les années 2000. Avant cette date, de nombreuses œuvres étaient, à tort, qualifiées de graffiti, d’où la confusion entre les deux terminologies", précise l'artiste Thomas Schmitt. Et le dénommé Invader, avec ses visages en mosaïque, n’est plus pour sa part qualifié de graffeur mais de street artiste. Il n’utilise en effet pas de bombe ni de pochoir mais des tuiles et de la colle.

Vrai. "Ils ne le souhaitent pas forcément", (...)

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