Ce squelette de « vampire » a été découvert avec une faucille sous la gorge pour l’empêcher de ressusciter

Découvert en Pologne, ce squelette montre à quel point les populations de l’Est avaient une peur bleue des vampires.

ARCHÉOLOGIE - Condamnée à ne jamais revenir d’entre les morts. Le squelette d’une femme considérée comme une « vampire » a été découvert dans un cimetière polonais du XVIIe siècle, ce vendredi 2 septembre. Coiffée d’un bonnet de soie, la dépouille portait aussi un objet bien étonnant autour du cou : une faucille.

L’équipe d’archéologues de l’université Nicholas Copernic a vite compris le sens de ce drôle de collier. « La faucille n’était pas posée à plat mais placée sur le cou de telle sorte que si la vampire défunte avait essayé de se lever… la tête aurait été coupée ou blessée » , a expliqué le professeur Dariusz Poliński, qui dirige les fouilles, au journal britannique The Daily Mail.

Des stratagèmes « anti-vampires »

Au XIe siècle, les populations d’Europe de l’Est, notamment les peuples slaves, ont développé des mythes et légendes autour des vampires et ont commencé à mettre en place des rituels. Ils pensaient que certains morts parvenaient à sortir de leur tombe et devenaient des monstres « suceurs de sang ».

Cette croyance a même conduit à des exécutions de masse de personnes considérées comme des vampires. Tandis que les « morts prématurés », par exemple en se suicidant, étaient souvent soupçonnés de vampirisme et leurs corps étaient mutilés pour les empêcher de ressusciter.

Depuis les années 1990, les archéologues s’extasient devant les découvertes de techniques toujours plus abouties pour écarter la résurrection des vampires. Outre la faucille autour du cou, d’autres techniques ont pu être utilisées, comme « placer le défunt face contre terre pour qu’il morde dans le sol, le brûler et le frapper avec une pierre » , a expliqué Dariusz Poliński au New York Post.

Lire aussi

En Espagne, la sécheresse fait réapparaître un camp romain

Réchauffement climatique : Été 2022, une saison en enfer. Et après ?

VIDÉO - Afrique du Sud: la découverte suspecte de vingt morts dans un bar