Volley/Ligue des nations: les Bleus au défi de l'Italie, toujours sans Ngapeth

Earvin Ngapeth (au centre), qui se remet d'une blessure au mollet, au milieu de ses co-équipiers après la victoire contre le Brésil en Ligue des nations de volley le 23 juin 2024 à Manille (JAM STA ROSA)
Earvin Ngapeth (au centre), qui se remet d'une blessure au mollet, au milieu de ses co-équipiers après la victoire contre le Brésil en Ligue des nations de volley le 23 juin 2024 à Manille (JAM STA ROSA)

L'équipe de France de volley, toujours privée d'Earvin Ngapeth, aura un coup à jouer contre l'Italie, championne du monde mais démunie de ses titulaires, vendredi en quart de finale de la Ligue des nations (VNL), à un mois de défendre son titre olympique à Paris.

C'est à Lodz, en Pologne, que les Bleus entament ces jours-ci la dernière ligne droite de leur préparation pour les Jeux de Paris (26 juillet-11 août), avec la perspective de se mesurer aux meilleures nations mondiales, pour peu de bien figurer dans ce Final 8.

Car si les champions olympiques de Tokyo il y a trois ans parviennent à battre les Azzurri, ils croiseront ensuite la route du pays hôte, la Pologne, championne d'Europe et tenante du titre, ou le Brésil, vainqueur de l'épreuve en 2021 et médaillé d'or à Rio en 2016.

Mais d'abord, il faudra aux hommes d'Andrea Giani "faire un match sérieux, de qualité" face aux Italiens, qu'ils ont battus (3-2) à Ottawa début juin, a dit le sélectionneur italien des Bleus à l'AFP, histoire de valider "les bonnes choses" entrevues lors de la première phase, finie à la 6e place, avec un bilan de huit victoires et quatre défaites.

Les Italiens, qui ont terminé eux 3e, validant ainsi leur ticket pour le tournoi olympique, ne se présenteront pas avec leurs meilleurs joueurs pour ce Final 8, le sélectionneur Ferdinando De Giorgi ayant décidé de laisser au repos les titulaires particulièrement sollicités ces dernière semaines.

- "On doit les battre" -

Cette équipe B ne manque cependant pas de "très bons joueurs" comme le pointu Alessandro Bovolenta, a néanmoins prévenu Giani, pour qui aller au bout de cette Ligue des nations permettrait de joindre l'utile à l'agréable, en continuant "le bon travail effectué jusqu'ici" avec la perspective d'un titre au bout, qui serait le 4e de l'histoire dans cette épreuve après 2015, 2017 quand elle s'appelait encore Ligue mondiale et 2022.

"Bien finir cette compétition est important pour engranger de la confiance tout en cimentant le groupe en vue des Jeux", ajoute-t-il.

"La VNL nous pousse assez souvent à jouer des matches en cinq sets qui finissent donc au tie-break. C'est une bonne habitude, car ce sera le cas quasiment à chaque fois aux JO", poursuit-il, en sachant qu'à Paris la France sera opposée à la Serbie, à la Slovénie et au Canada lors de la phase de groupes.

D'ici là, les Bleus auront enfin récupéré leur star Earvin Ngapeth, toujours convalescent de sa lésion à un mollet et donc forfait pour le Final 8 de cette fin de semaine, malgré sa reprise progressive de l'entraînement.

"Ça va mieux, j'ai pu reprendre les sauts depuis quelques jours, mais on a souhaité prendre aucun risque car l'objectif principal, ce sont les Jeux dans un mois", a dit l'attaquant-réceptionneur à l'AFP.

En spectateur avisé, il a trouvé que ses coéquipiers ont "fait du bon volley sur cette VNL. Il s'agissait de retrouver un peu notre identité de jeu qu'on avait perdue l'an passé et sur ce plan l'équipe a très bien travaillé".

Et en leader, il attend de son équipe qu'elle fasse "les choses sérieusement, car on doit battre" cette équipe B italienne.

nip/hpa