UFC: Aspinall révèle une "blessure au dos" et de nombreuses galères de prépa avant sa victoire contre Pavlovich

Cinq jours de préparation pour l'un des combats les plus importants de sa carrière. Alors qu'il avait accepté le combat moins de deux semaines avant l'échéance, Tom Aspinall a choqué son monde après sa victoire par KO au 1er round contre Sergei Pavlovich, pour le titre par intérim des poids-lourds.

Emu aux larmes après sa victoire, il a fallu du temps à l'Anglais pour redescendre de son petit nuage. Un surplus d'émotion dont il a donné les raisons aux micros d'ESPN, juste après son combat, dans les coulisses du Madison Square Garden: une préparation horrible de "moins de deux semaines" rythmée par une grosse "blessure au dos" et des galères en tous genres.

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"Je ne me suis pas du tout entraîné pour l'occasion"

Le chemin a été parchemé d'embûches pour l'Anglais avant d'arriver à cette ceinture. "Je me suis blessé au dos et je ne me suis pas du tout entraîné", a révélé Aspinall lors d'une interview avec la journaliste Laura Sanko, dans les couloirs du Madison. "Je me suis blessé au dos la semaine de l'annonce du combat. J’ai eu seulement cinq jours de camp d’entraînement puis je n’ai pas pu m’entraîner pendant au moins une semaine et demie", a lâché le nouveau champion des lourds, ceinture à l'épaule.

Au delà des pépins physiques, le Mancunien a également cumulé les galères de visa pendant sa prépa. "Je ne savais même pas si je pouvais arriver ici (aux Etats-Unis)", a-t-il avoué. "Tout simplement les deux semaines les plus folles de ma vie. Tout allait mal."

A la question, "Quand est ce que tu t'es senti réellement prêt physiquement pour le combat de ce soir ?", Aspinall, transparent, répond: "Honnêtement... seulement ce soir". Mais alors qu'il était dans les vestiaire, à quelques heures de l'affrontement, Aspinall a avoué en conférence de presse d'après combat, que le doute le submergait.

"Je me disais 'c'est stupide, qu'est-ce que je suis en train de faire ?'", pensait le combattant avant de remporter la ceinture, dans les pires des circonstances, face à l'homme le plus craint de la division.

Une crainte qu'il a expliqué être un moteur. "Beaucoup de gens n'avouent par leur peur". "Moi j'assume ouvertement que je suis effrayé, mais j'y vais quand même", a continué Aspinall. "C’est à ce moment là que je donne le meilleur de moi même. Quand un énorme type, effrayant vient vers moi comme ça. J'embrasse la peur les bras ouverts. Je suis heureux d'avoir peur et de perfomer de cette façon".

Article original publié sur RMC Sport