Yahoo Actualités Tour de France (11e étape): "Je me demandais si je n’allais pas mourir", les larmes de Vingegaard après sa victoire
Un peu plus de trois mois après sa terrible chute lors du Tour du Pays basque, Jonas Vingegaard a remporté mercredi la 11e étape du Tour de France. Au terme d'une belle bataille avec Tadej Pogacar, le tenant du titre de la Grande Boucle a devancé son rival pour frapper un grand coup. A l'arrivée de journée dans le Massif Central, le leader de l'équipe Visma-Lease a bike a craqué nerveusement, rattrappé par ses émotions.
"Bien sûr il y a beaucoup d'émotion pour moi de revenir de cet accident", a lancé le Danois de 27 ans auprès de Eurosport avant de laisser échapper quelques larmes. "Désolé. Je n'ai pas de mots. Cela signifie beaucoup avec tout ce que j'ai surmonté durant les trois derniers mois. J'ai repensé à tout ça et j'aurais jamais été capable d'y arriver sans ma famille. Je suis juste heureux d'être là, ça signifie tant pour moi de gagner une étape. Je voulais gagner pour ma famille qui a été avec moi tout le temps."
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"J’étais vraiment très ému et je le suis toujours"
Après avoir séché ses larmes, celui qui a rapidement appelé sa femme au téléphone à l'arrivée de cette 11e étape de la Grande Boucle a repris ses esprits. Fier de sa victoire, Jonas Vingegaard a ensuite pleinement savouré la quatrième victoire d'étape de sa carrière sur les routes françaises.
"J’ai appelé ma femme, elle a joué un très grand rôle dans mon retour après ma chute. J’étais vraiment très ému et je le suis toujours. C’était il y a trois mois seulement", a savouré Jonas Vingegaard ce mercredi au micro de France 2. "Très honnêtement, à l’époque je me demandais si je n’allais pas mourir. Donc être ici aujourd’hui c’est vraiment quelque chose de spécial."
Et le Danois de revenir sur ses mots avant le départ du Tour de France concernant son niveau: "Honnêtement, je ne pensais pas que je serais à ce niveau-là. En m'alignant au départ du Tour, je savais que je serais à un niveau acceptable mais je ne pensais pas être aussi fort qu'aujourd'hui. […] Cette victoire d’étape, je n'y aurais pas cru il y a trois mois."
