« The Boys » : la saison 4 de la série met l'extrême droite américaine en pétard

Le Protecteur, incarné par Antony Starr, tire de plus en plus vers la caricature de Donald Trump.  - Credit:Prime Video
Le Protecteur, incarné par Antony Starr, tire de plus en plus vers la caricature de Donald Trump. - Credit:Prime Video

On savait The Boys, monument de la fiction engagée. On voit désormais la série s'inviter sur la scène politique – la vraie, cette fois. Depuis le 13 juin, et à raison d'un épisode par semaine, la quatrième saison de ce feuilleton complètement déjanté cartonne sur Prime Video. L'audience est en hausse de 21 % par rapport à la précédente, nous apprend même le diffuseur. Une bonne nouvelle qui, malgré tout, fait quelques déçus.

The Boys, hébergée depuis 2019 par la plateforme de streaming de Jeff Bezos, est adapté d'un comics du même nom signé Garth Ennis et Darick Robertson. Le créateur de la série Eric Kripke (aussi derrière la fantastique Supernatural) y dépeint un monde parallèle rempli de super-héros, tous plus corrompus les uns que les autres. Érigés en idoles par un marketing aux petits oignons, ces derniers abusent de leur réputation dorée pour commettre les pires des crasses.

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Afin que l'hypocrisie ambiante cesse, Billy Butcher (génial Karl Urban, aussi docteur Leonard McCoy dans le reboot au cinéma de Star Trek par J. J. Abrams) propose de réunir une équipe de bras cassés, adossée à la CIA : les « Boys ». Ensemble, ils devront exposer les mensonges de Vought, principale société de financement de ces « justiciers ». Et neutraliser le plus dangereux d'entre eux, « Le Protecteur » (terrifiant Antony Starr, Banshee), sorte de Superman qui aurait mal tourné.

The Boys encore et toujours une satire politique

Dans cette [...] Lire la suite