"Taper des gens et prendre un peu d'oseille": les envies simples de Francis Ngannou pour la suite de sa carrière

Francis Ngannou tape bien des gens pour vivre. Invité exceptionnel de la CAF pour la cérémonie du Ballon d'Or africain 2023, ce lundi, le combattant camerounais s'est arrêté au micro de Canal+ Sport Afrique pour glisser quelques mots sur son avenir professionnel en toute décontraction.

"J'ai dépassé l'époque de rêver des ceintures. Je veux juste des beaux combats. Taper des gens, éviter de me faire taper... Taper des gens et prendre un peu d'oseille et aller à la maison!", a lâché le Camerounais de 37 ans avant de rire aux éclats.

"Je tape des gens pour vivre", une phrase devenue virale

Un rematch contre Fury? Un combat en règles mixtes contre Wilder? Alors que les pistes autour de l'avenir du Camerounais affolent les réseaux sociaux, après son quasi exploit face à Tyson Fury pour son premier combat de boxe chez les pros, fin octobre, l'ancien combattant de l'UFC, désormais sous contrat avec le PFL, laisse courir les rumeurs qui n'ont pas l'air de le déranger pour le moins du monde.

Auteur d'une séquence très drôle, ce lundi, le colosse de Batié a repris ainsi à son compte sa célèbre punchline "je tape des gens pour vivre", en la modifiant légèrement. Une phrase devenue virale et reprise sans cesse par le combattant Cédric Doumbè dans chacune de ses vidéos, qu'il avait lâché en janvier 2022, avant sa victoire contre Ciryl Gane pour la ceinture mondiale des poids lourds de l'UFC.

Une déclaration sur laquelle il s'était expliqué plusieurs mois après dans un entretien pour Generations: "C'est la réalité. J'ai essayé d'être aussi réaliste que possible pour des gens auprès de qui je suis incompris. Parce qu'il y a eu beaucoup de rumeurs, beaucoup de pleurnicheries comme quoi je n'ai pas salué des gens (Fernand Lopez et Ciryl Gane, NDLR). Alors j'ai dit: 'mais moi je tape des gens pour vivre'. Alors ce n'est pas ne pas saluer quelqu'un qui est un drame, parlons plutôt du fait que je tape des gens pour vivre, par exemple..."

Article original publié sur RMC Sport