Super League: les promoteurs de la compétition admettent… qu’ils ont besoin de l’accord de l’UEFA

Super League: les promoteurs de la compétition admettent… qu’ils ont besoin de l’accord de l’UEFA

Le feuilleton ne fait que commencer. Revenue sur le devant de la scène grâce à une récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a désavoué l’UEFA et la Fifa, la Super League ne devrait toutefois pas pouvoir faire cavalier seul.

Dans les colonnes du quotidien espagnol El Pais, Bernd Reichart, directeur général de la société A22 Sports, promotrice de ce projet de nouvelle compétition européenne, a admis que l’accord de l’UEFA était nécessaire pour lancer la Super League.

"La procédure sera toujours respectée. Nous sommes liés par l'Union européenne aux lois de l'Union européenne... nous nous y conformerons à la lettre", a confié Bernd Reichard le samedi 23 décembre, soit deux jours après la grande annonce de la Cour de justice de l’Union européenne.

15 milliards d'euros pour les trois premières saisons?

Jeudi 21 décembre, la CJUE a jugé que "les règles de l'UEFA et de la FIFA sur l'autorisation préalable des compétitions de football interclubs, telle que la Super League, violent le droit de l'Union européenne". La Cour de justice européenne estime que l’interdiction faite par l’UEFA et la Fifa aux clubs et joueurs de participer à cette nouvelle compétition est "illégale".

Selon le quotidien catalan Sport, la Super League aurait par ailleurs comme objectif de se lancer avec un budget de 15 milliards d’euros, une somme qui permettrait de financer les trois premières saisons. Les promoteurs affirment bénéficier du soutien de fonds d'investissement américains et européens pour pouvoir rassembler cette somme. La rentrée 2025 serait la date fixée pour les grands débuts de la compétition.

Article original publié sur RMC Sport