Spinoza, héros de thriller
Baruch le bien nommé ! Spinoza serait-il finalement, comme son prénom le signifie en hébreu…, « béni » ? Depuis la publication, il y a cinq ans, de la saga romanesque de Maxime Rovère, Le Clan Spinoza (Flammarion), le philosophe hollandais suscite des livres inspirés. C'était, au printemps dernier, Jean-François Bensahel qui signait, chez Grasset, un roboratif petit polar : Qui a tué Spinoza ?
C'est aujourd'hui au tour du Lisboète José Rodrigues dos Santos de s'emparer de la figure sulfureuse de l'inventeur de « l'éthique de la joie ». L'homme selon qui « la connaissance du bien et du mal n'est rien d'autre que l'affect de joie ou de tristesse, en tant que nous en sommes conscients », touchera-t-il ainsi un nouveau public ?
Intense effervescence intellectuelle
Habitué à truster les premières places des palmarès de best-sellers, J. R. dos Santos nous propose de découvrir l'œuvre novatrice de Spinoza sous la forme d'une fresque* haute en couleur retraçant le parcours de ce fils de négociant en fruits secs, né à Amsterdam en 1632, qui finit par se faire accuser d'athéisme par ses contemporains. Remontant à l'enfance du petit Bento de Espinosa – les Juifs séfarades d'Amsterdam ont conservé la graphie portugaise de leur nom –, le journaliste-vedette de la télévision, connu dans l'ensemble du monde lusophone, nous propose de découvrir, en soixante-seize chapitres, les différents épisodes de sa vie.
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