« Nous recherchons une personne née en France »… Parfois, la discrimination à l’embauche apparaît dès l’alternance

enquête - A la recherche d’une alternance, Mehdi (dont le prénom a été changé) a été victime d’une discrimination à l’embauche. Une « situation catastrophe » pour l’entreprise qui tente de justifier ce qu’elle décrit comme une « grave erreur »

Dès la rentrée prochaine, des milliers d’alternants feront leurs premiers pas sur le marché du travail. Parmi eux, Mehdi* s’est lancé ces dernières semaines dans la quête ultime de son futur premier contrat. Si pour le jeune sudiste, la recherche est longue, elle est surtout faite d’obstacles, notamment celui de la discrimination à l’embauche. Ironie du sort, l’histoire se déroule ici dans une start-up spécialisée dans le bien-être au travail, Moka. care.

Le 28 mai dernier, Mehdi* reçoit un mail automatique. Celui-ci provient de l’entreprise en question dans laquelle il a postulé pour une alternance au service ressources humaines (RH). Si le secteur ne l’intéresse pas vraiment, révèle-t-il a posteriori, la réponse le laisse sans voix. « Au début, j’étais choqué. Je me suis dit "Peut-être que j’ai mal lu, peut-être que c’est faux" ». Ce n’est pas tant que ça soit un mail de refus qui crée la surprise, mais son contenu. « Pour être tout à fait transparents avec toi, nous avons reçu beaucoup de candidatures […]. Nous recherchons notamment une personne étant née en France, afin d’avoir été immergée dans la culture et l’administration française depuis(...) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
Victimes de discrimination, quatre femmes journalistes expérimentées attaquent la BBC en justice
La discrimination à l’embauche persiste dans la fonction publique
Une femme trans accuse un McDonald's de discrimination de genre
Lille : Des parents du lycée musulman Averroès portent plainte pour discrimination
Alternance : « Une addiction pour les entreprises » … Y a-t-il trop d’apprentis en France ?