Pourquoi n’est-on jamais retourné sur la Lune ?

Pour des raisons politiques, financières et techniques, aucun homme n’a foulé le sol lunaire depuis 1972. Mais de nouveaux projets sont dans les tuyaux.

Dans les années 1960, quand les États-Unis s’activent pour envoyer le premier homme sur la Lune, c’est d’abord une mission politique. Apollo 11 s’inscrit dans un contexte de guerre froide avec l’URSS.   - Credit:www.alamy.com / Alamy Stock Photo / Abaca
Dans les années 1960, quand les États-Unis s’activent pour envoyer le premier homme sur la Lune, c’est d’abord une mission politique. Apollo 11 s’inscrit dans un contexte de guerre froide avec l’URSS. - Credit:www.alamy.com / Alamy Stock Photo / Abaca

La science progresse de manière spectaculaire depuis trente ans. Pourtant, l'être humain n'a toujours pas remis un pied sur la Lune depuis le programme Apollo, de 1969 à 1972. Les agences spatiales d'aujourd'hui sont-elles moins douées qu'il y a 50 ans ?

D'abord, techniquement, nous sommes déjà retournés sur la Lune. Ces trente dernières années, plusieurs missions scientifiques ont envoyé des machines, des sondes ou encore des orbiteurs sur ce satellite naturel. Mais, depuis le mythique « petit pas pour l'homme et grand pas pour l'humanité » et les missions Apollo qui ont suivi, aucun être humain n'y est retourné.

Une mission surtout politique

Dans les années 1960, quand les États-Unis s'activent pour envoyer le premier homme sur la Lune, l'amour de la science n'est pas au cœur des priorités. C'est d'abord une mission politique. Apollo 11 s'inscrit dans un contexte de guerre froide avec l'URSS, qui a déjà réussi l'exploit d'envoyer un homme dans l'espace, le 12 avril 1961 : Youri Gagarine.

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Pour montrer leurs muscles, les Américains tentent un immense coup de poker et réussissent, quelques années plus tard, l'exploit : la mission Apollo 11 est lancée. « Normalement, la stratégie de l'exploration des planètes consiste d'abord à survoler, puis à se mettre en orbite, puis à se poser, puis à rapporter des échantillons et enfin à transporter des hommes », explique au Point.fr Francis Rocard, planétologue au Cnes [...] Lire la suite