OM-OL: quel dispositif de sécurité pour l'Olympico reporté ?

OM-OL: quel dispositif de sécurité pour l'Olympico reporté ?

Trente-huit jours après un triste 29 octobre, l'Olympique lyonnais sera de retour à Marseille ce mercredi soir, pour y défier l'OM au stade Vélodrome, lieu de ses précédents déboires. Avec, forcément, un dispositif de sécurité spécial pour éviter d'autres débordements et un nouveau chapitre noir pour le football français.

La délégation lyonnaise sera ainsi prise en charge dès son arrivée sur Marseille par un dispositif renforcé. Le club s'est "rangé aux demandes de la préfète dans son courrier", fait savoir une source proche de l'OL. Les joueurs et le staff résideront dans un hôtel réservé avec l'aval de la préfecture de police de Marseille. Les autorités veulent se montrer extrêmement discrètes concernant les conditions de sécurité autour de la délégation lyonnaise. On évoque simplement un dispositif "adapté et pensé" par rapport aux derniers évènements. Des sources policières confirment des "réflexions" ces dernières semaines afin d'éviter de nouveaux incidents.

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Plus de forces mobiles, et pas de supporteurs lyonnais

Hors de question donc de divulguer le trajet du car lyonnais ou encore le lieu de résidence des joueurs de l’OL lors de leur passage à Marseille. On peut légitimement penser que le trajet du car sera plus court et plus direct que celui emprunté fin octobre et que les zones en travaux seront cette fois-ci évitées. Le match du 29 octobre avait été encadré par 465 policiers: ce mercredi le dispositif sera renforcé avec de nombreuses unités de forces mobiles qui seront déployées dans Marseille (CRS et gendarmes mobiles).

Pour cette rencontre, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a publié un arrêté de périmètre interdisant la présence de supporteurs lyonnais dans Marseille et encore plus aux abords du stade Vélodrome. Un arrêté d'interdiction de déplacement des fans de l'OL doit être publié ce mardi par le ministère de l'Intérieur. D'après nos informations, les services de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) ont noté ce match 4 sur 5, c’est-à-dire un classement à très hauts risques. C’était déjà le cas lors du premier match qui n’a jamais eu lieu, fin octobre.

Dans les rangs lyonnais, on espère surtout que le dispositif d'accompagnement des joueurs sera meilleur que lors du match fin octobre. Seulement deux motos et deux voitures de police avaient escorté le bus des joueurs lors de l'avant-match, contre une vingtaine de voitures de police lors du retour vers l'aéroport après les incidents. "L'escorte sera bien plus impressionnante que pour le match du mois d'octobre", fait savoir une source policière.

Enfin, après les incidents du week-end à Nantes, et les propos de la ministre des Sports ce lundi matin, cette rencontre sera forcément scrutée par les plus hautes autorités de l’Etat. "Pas le droit à l’erreur pour cette rencontre", conclut un policier spécialisé.

Article original publié sur RMC Sport