Yahoo Actualités OM: "Des menaces oui, des menaces de mort non", la mise au point de Longoria sur la réunion de la discorde avec les supporteurs
C’est le point de départ de la brutale crise qui a secoué l’OM avant même le début de l’automne. Le détonateur d’une situation très vite devenue explosive. Le 18 septembre, une réunion extrêmement tendue entre les dirigeants de l’OM et les représentants de groupes de supporteurs plonge le club phocéen dans la tempête.
Alors que la crise a notamment débouché sur le départ de Marcelino et la mise en retrait temporaire de Pablo Longoria, le président olympien a rapidement dénoncé les attaques dont il avait été victime. Mais, près de deux mois après les évènements, il a profité d’un long entretien accordé à RMC Sport pour se confier sur la nature des menaces reçues lors de cette réunion.
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"Cela ne doit pas être accepté"
"Il faut toujours dire la vérité. La vie est faite de vérité comme je le dis tout le temps. Est-ce qu’il y a eu des menaces? Oui! Est-ce que cela a dépassé les limites dans tout le contexte sportif? Oui! Est-ce que les groupes de supporteurs ont admis avoir dépassé les limites? Oui! Est-ce qu’il y a eu des menaces de mort? Non! Et à aucun moment je n’ai dit qu’il y avait eu des menaces de mort car c’est une parole très forte", clame le dirigeant espagnol. "Mais en même temps je considère que, peu importe le type de menace d’un supporteur envers un dirigeant d’un club de football, cela ne doit pas être accepté."
Interrogé par RMC Sport la semaine passée, Rachid Zeroual, leader des South Winners et présent lors de la réunion, avait clamé haut et fort l’absence de menaces de mort. "Jamais de la vie. Je ne serais pas en face de vous si je l’avais menacé de mort. Avec toutes ces accusations, j’ai plus l’impression qu’on essaye de me décrédibiliser, de me museler et de m’isoler. (...) Lors de notre dernier rendez-vous (avec Pablo Longoria, ndlr), je lui ai surtout demandé de démentir que je l’aurais menacé de mort." Il a visiblement été entendu.
