Yahoo Actualités OL: ces signes qui pointent vers un départ prochain de Bruno Cheyrou
Si l’arrivée d’un nouvel homme fort est annoncé depuis vendredi en la personne de Laurent Prud’homme, en coulisses, d’autres mouvements s’amorcent. Parmi eux, celui de Bruno Cheyrou. Officieux directeur sportif de l’ère Jean Michel Aulas après le départ de Juninho en janvier 2022, il avait été affecté à une autre mission par John Textor, quand le nouveau propriétaire de l’OL avait évincé l'ancien président en mai 2023.
Dans un entretien pour Globo, en juin dernier, Textor avait justement détaillé les contours de son nouveau rôle. "Il (Cheyrou) va s'occuper du bien-être des joueurs. Savoir comment est un joueur, comment va sa famille, s'il est heureux, combien de championnats il veut gagner au Brésil avant d'aller en Europe... Je veux qu'il parle aux joueurs et aux managers chaque semaine. Personne n'a jamais fait ça. Jeffinho en est un parfait exemple: en France, il parle toujours de Botafogo".
Les hommes de Cheyrou sur le départ
Mais de la théorie à la pratique, le pas semble difficile à passer, même si les déplacements entre le Brésil (Botafogo) et la Belgique (Molenbeek, où il a notamment glissé le nom de Claudio Caçapa à John Textor) apportent leur lot de synergies à imaginer et à structurer à moyen terme. D’autant que de source proche, on sent un Bruno Cheyrou affecté non seulement par le départ de Laurent Blanc lors de la première trêve internationale de septembre, mais aussi par l’exfiltration de ses proches de la cellule de recrutement. En effet, même si ce n’est pas encore officiel, Michel Rouqette, Alexandre Jeannin et Alain Cavéglia ont bien reçu récemment un courrier leur signifiant l’arrêt de la collaboration avec l’OL, après avoir pris connaissance de leur prochaine éviction via une intervention de Nicolas Puydebois sur le site Olympique-et-lyonnais.com.
En parallèle, Mathieu Louis-Jean, chef de la cellule recrutement, installe de nouvelles habitudes et de nouveaux techniciens. S’il garde Stéphane Henchoz, "MLJ" - arrivé avec Ben Charrier, en juillet 2023 – devrait renforcer ladite cellule avec des connaissances à lui comme l’a annoncé L’Équipe: Mathieu Seckinger, Thomas Maurin et Omar Sciolla. Si ces noms n’ont pas été annoncés officiellement, Mickaël Marques, un scout très actif sur les réseaux sociaux – qui avait repéré Bruno Guimaraes en 2019 avant que l’OL de Juninho ne le fasse venir entre Rhône et Saône - avait annoncé en octobre son arrivée dans cette cellule.
Plus une trace dans l'organigramme
A cela s’ajoute un signe qui ne trompe pas: le nom de Bruno Cheyrou n’apparaît dans aucun communiqué officiel sur la nouvelle réorganisation de l’OL. De là à penser que John Textor l’écarte peu à peu de son "cercle de pouvoir" et que son avenir pourrait s’écrire loin de la structure mère d’Eagle Footballl, la (double) question se pose. Tout comme elle pourrait se poser si Juninho était amené à prendre des fonctions de conseiller du groupe: il est de notoriété publique que les deux hommes se sont brouillés lors de leur travail commun et du passage du Brésilien à l’OL, eux qui avaient passé ensemble un diplôme de manageur au centre de droit et de l’économie du sport (CDES) à Limoges. Les deux hommes avaient obtenu l’UEFA MIP (Executive Master for International Players).
Contactés par RMC Sport, des proches n'ont pas souhaité commenter cette rumeur, ni en la confirmant, ni en l’infirmant. Ce qui en soit accrédite l'idée d’une possible séparation – les négociations auraient débuté – avec l’ancien joueur de Rennes, Bordeaux, Marseille ou Liverpool, recruté par Gérard Houllier, en mai 2020 pour remplacer Florian Maurice. Bruno Cheyrou est resté 18 mois aux commandes du recrutement de l'OL, de janvier 2022 à juin 2023 (pour la version départs des joueurs indésirables). Il est à l’origine de l’arrivée de Nicolas Tagliafico, Clinton Mata mais est aussi le maître d’œuvre de l’idée du retour à l’ADN avec les retours d’Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso en juin 2022, puis de Dejan Lovren en janvier 2023.
