Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud: l'arbitrage et Etzebeth encore au coeur des discussions en finale

Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud: l'arbitrage et Etzebeth encore au coeur des discussions en finale

"Etzebeth, il a un totem d’immunité?", s’indigne sur Twitter un téléspectateur. Le deuxième ligne sud-africain déchaîne les passions dans cette Coupe du monde, et la finale ne fait pas exception. Les spectateurs du match entre les Springboks et la Nouvelle-Zélande ont concentré leurs critiques sur la clémence supposée du traitement réservé au géant de 2,03m. Dans leur viseur, l’arbitre Wayne Barnes, qu’ils jugent trop permissif à son égard, un couplet déjà entendu lors du quart de finale face aux Bleus, lors duquel Eben Etzebeth avait joué un rôle clé à plusieurs reprises, quitte à flirter avec la ligne rouge.

L’arbitre néo-zélandais Ben O’Keeffe avait cristallisé une partie de la frustration et de l’amertume des supporters français, déçus par l’élimination prématurée des Bleus.

Cane exclu pour plaquage dangereux

Samedi, l’arbitrage est encore au cœur des discussions. La raison? Le carton rouge adressé au capitaine des All Blacks Sam Cane pour un plaquage dangereux.

Si la décision ne fait pas l’objet de débat, certains internautes se sont étonnés que l’arbitre vidéo n’ait pas daigné par exemple jeter un oeil à la charge du deuxième ligne Etzebeth coude en avant dans la gorge de son vis-à-vis, ni même vérifier l’attitude du deuxième ligne qui a volontairement annihilé une occasion d’essai en position de hors-jeu en se mettant sur la trajectoire d’un ballon rapidement éjecté sur un temps fort néo-zélandais dans les 22m sud-africains. Le deuxième ligne a bien été pénalisé, mais l’arbitre n’a pas jugé que son attitude valait une sanction supplémentaire. D’autres internautes ont également relevé un plaquage cathédrale.

Pour un tampon dans le visage du pilier français Uini Atonio, Eben Etzebeth avait écopé d’un carton jaune qui n’avait pas été relevé en carton rouge, le corps arbitral estimant que le crochet du Français était un facteur atténuant, malgré la dangerosité du geste, tout aussi condamnable que le plaquage de Sam Cane.

Très tôt dans le match, Eben Etzebeth avait commis un en-avant volontaire pour empêcher les Bleus d’inscrire un deuxième essai qui aurait sans doute changé la physionomie du match. A ce sujet, l’ancien arbitre Nigel Owens avait estimé que le deuxième ligne avait eu “beaucoup, beaucoup de chance”. Une réussite dont il semble avoir encore bénéficié dans cette finale.

Article original publié sur RMC Sport