"Un jour dont je me souviendrai": Wembanyama ravi de sa première victoire en NBA avec les Spurs

"Un jour dont je me souviendrai": Wembanyama ravi de sa première victoire en NBA avec les Spurs

"Je la voulais, fort", cette première victoire en NBA, a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi le jeune Français Victor Wembanyama, décisif pour le succès des Spurs contre Houston à San Antonio 126 à 122 (Texas, Etats-Unis), pour son deuxième match dans la grande ligue de basket.

Quel sentiment vous habite après votre première victoire en NBA ?

Je suis fier de ce qu'on a fait ce soir. On voit évidemment qu'on peut s'améliorer, mais une victoire est une victoire. J'aime tellement gagner, ma chose favorite dans la vie, donc évidemment je me sens heureux. De retour dans le vestiaire, 'Pop' (son coach Gregg Popovich) a souligné que c'était mon premier succès en NBA, ça m'a rendu fier de moi. Ca m'a surpris d'avoir envie de célébrer, c'est juste une victoire, nous en avons de nombreuses devant nous, mais c'est un jour dont je me souviendrai. C'est une victoire d'envie. Il fallait se sacrifier pour l'équipe, ne pas réfléchir, c'est de l'instinct. On a vu que le 'momentum' a changé dans le quatrième quart-temps. Niveau collectif on a totalement changé la donne. Niveau individuel je la voulais, fort.

Que vous manquait-il en début de match, on vous a vu notamment maladroit ?

C'est simple, l'agressivité. On a tous des jours où ça ne rentre pas, les grands joueurs savent s'adapter à l'adversaire et trouver des solutions à tout prix, il faut avoir d'autres armes. Sinon on manquait d'énergie. Ils réussissaient de nombreux tirs, presque tout ce qu'ils tentaient. Notre énergie n'était ni assez haute ni assez constante. Les changements pendant le 4e quart-temps ont apporté cette fraîcheur qui nous a maintenu dans la partie.

Pourquoi votre entraîneur vous a fait passer de longs moments sur le banc?

J'imagine que comme il m'a remis en fin de match, après il voulait me garder frais peut-être. Ca a marché je lui fais confiance. Mon match n'était pas parfait non plus. Donc pour moi ça ne manque pas de sens. Toute ma vie j'ai préféré les fins de matchs, où je me sens mieux. Mais c'est aussi un axe d'amélioration, de pouvoir apporter à l'équipe dès le début. Disons qu'il faut à tout pris pousser l'équipe vers le haut, je ne peux pas me permettre de montrer un mauvais visage si je veux aider cette équipe à gagner.

Article original publié sur RMC Sport