NBA: les contres hallucinants de Wembanyama face aux Raptors

NBA: les contres hallucinants de Wembanyama face aux Raptors

Victor Wembanyama a eu les honneurs de son premier match en prime-time… en Europe, dimanche soir. La rencontre entre San Antonio et Toronto avait été programmée dans l’après-midi au Texas pour permettre sa diffusion à des horaires plus accessibles dans plusieurs pays du monde, dont la France. Les choses ne se sont pas tout à fait passées comme prévu pour la nouvelle star française avec la défaite (123-116 a.p.) de sa franchise qui a pourtant compté jusqu’à 22 points d’avance.

Malgré cela, "Wemby" a encore marqué les esprits par une feuille de stats plutôt consistantes (20 points, 9 rebonds, 4 passes, 5 contres en 38 minutes de jeu, 7/16 au tirs) et quelques gestes de grande classe, notamment son contre sur O.G. Anunoby. Décalé sur la gauche du parquet derrière la ligne à trois points, l’ailier anglo-nigérian a déclenché un tir longue distance avec une marge visiblement suffisante sur son défenseur le plus proche: Victor Wembanyama. Mais le déplacement rapide du Français et la longueur de ses bras ont vite annihilé sa tentative.

"Il est trop grand, il est bien trop grand!", a lancé Anunoby à l’issue de la rencontre.

Avec 24 points inscrits, le natif de Londres a tout de même réussi à trouver la faille dans la défense des Spurs, tout comme Scottie Barnes (30 points), lui aussi surpris par un contre de "Wemby" sous le panier. Le premier Français de l’histoire drafté en première position en NBA a signé un nouveau record de contres dans ce match (5), même s’il a regretté le relâchement de son équipe.

"Même se détendre quelques secondes, c'est trop"

"Pop (Gregg Popovich, entraîneur des Spurs, ndlr) dit souvent qu'il est important de jouer pendant 48 minutes entières et que même se détendre quelques secondes, c'est trop", a déclaré Wembanyama.

"Nous n'avons pas autant marqué lors de la dernière séquence", a analysé Popovich. "On a eu un peu plus de mal avec leur longueur, leur agressivité et leur capacité à rentrer dans les couloirs de dépassement. Je pense que cela nous a ralentis au point où notre attaque n’a pas été aussi fluide. Ils ont donc pu revenir pour ces deux raisons. Ils ont fait du bon travail."

Article original publié sur RMC Sport