Metz-OM: "On n'a pas retenu la leçon du Panathinaïkos", déplore Aubameyang

Metz-OM: "On n'a pas retenu la leçon du Panathinaïkos", déplore Aubameyang

Une semaine difficile pour l'OM. Sorti mardi soir aux tirs au but par le Panathinaïkos dès le troisième tour préliminaire de Ligue des champions, le club phocéen a gâché vendredi à Metz (2-2) lors de la deuxième journée de Ligue 1. Les Marseillais ont eu plusieurs occasions franches mais n'ont pas réussi à convertir celle qui aurait pu permettre de faire le break.

Le "minot" Emre Soglo a ouvert le score (14e) après un centre où Pierre-Emerick Aubameyang avait raté sa reprise. Buteur mardi, la recrue de l'OM a regretté le score après cette partie vendredi: "Quand on a le match en main comme en première mi-temps, il faut savoir tuer le suspense, a glissé l'ancien joueur de Chelsea, selon des propos rapportés par La Provence. Devant, on n'a pas fait le boulot. On avait les occasions, on a tout bien fait. On s'est juste mis en danger tout seul."

Si l'OM pensait marquer un deuxième but par l'intermédiaire de Valentin Rongier (52e), le VAR l'a annulé pour une faute d'Ismaïla Sarr à l'origine de l'action. En première période, Aubameyang avait vu sa réalisation être aussi annulée par le VAR, cette fois pour une position de hors-jeu.

"On doit tuer le match bien avant"

Dans la foulée, Metz a été réduit à 10 mais a réussi à égaliser grâce à Cheikh Sabaly (65e) puis prendre l'avantage avec une reprise de volée de Georges Mikautadze (71e). Vitinha a tout de même permis d'obtenir le nul (82e). "Heureusement qu'on revient à deux buts partout. Mais, honnêtement, on doit tuer le match bien avant, a commenté Aubameyang. J'ai l'impression qu'on n'a pas retenu la leçon du Panathinaïkos, car on a vécu un peu la même chose en milieu de semaine. C'est quelque chose qui se travaille, je pense qu'on peut gagner en maturité pour mieux gérer ces phases là où l'on échoue à marquer le but du break."

"Il ne faut surtout pas douter, ce n'est pas le moment, a ajouté l'expérimenté gabonais. C'est vrai qu'on devait absolument gagner ce match face à Metz. Tout comme le dernier match, où l'on devait se qualifier. Mais il ne faut surtout pas douter, car on fait de bonnes choses. On doit juste apprendre à tuer les matches. On arrive à se créer de nombreuses occasions, maintenant il faut qu'on progresse dans la finition, ne plus laisser en vie nos adversaires. Car on domine nos matches."

De son côté, Marcelino a estimé qu'il avait "rarement vu autant de malchance", pensant que "le sort s'acharne un peu sur l'équipe". "Il y a des faits de jeu qui donnent l'impression qu'on a la poisse, c'est vrai, a admis Aubameyang. Mais on ne peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes. Ce soir, la faute nous revient." Samedi prochain, l'OM retrouvera le Vélodrome pour la réception de Brest.

Article original publié sur RMC Sport