Yahoo Actualités Manchester United: le supporter qui a agressé Roy Keane se serait cassé le nez
S’en prendre à Roy Keane (52 ans) n’est pas sans risque… même 17 ans après l’arrêt de sa carrière. Le prénommé Scott Law, supporter d’Arsenal âgé de 42 ans, a pu le constater dimanche. Selon des informations du Sun, l’homme s’est cassé le nez en tentant d’agresser l’ancien milieu de terrain mythique de Manchester United durant la rencontre entre les deux équipes remportée par les Gunners (3-1, 4e journée de Premier League).
Le supporter d'Arsenal aurait frappé l'épaule de Keane
Selon les témoins, Law aurait tenté d’adresser un coup de tête à Keane, désormais consultant pour la chaîne anglaise Sky Sports, mais aurait manqué sa cible, son nez heurtant violemment l’épaule de l’Irlandais. Ce dernier a été aperçu le lendemain sans aucune séquelle apparente. Le supporter d’Arsenal a, lui, été arrêté par la police avant d’être libéré sous caution.
Il aurait dégoupillé face aux célébrations de Roy Keane après le but d’Alejandro Garnacho (88e)… finalement refusé pour un hors-jeu minime. Des proches de Law - père de deux enfants et détenteur d’un abonnement annuel dans la zone hospitalité de l’Emirates Stadium - a assuré que Keane aurait alors insulté tous les fans situés dans la tribune à proximité du plateau de Sky Sports. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent Micah Richards, ancien joueur de Manchester City et consultant pour Sky Sports, tentant de séparer le fan des Gunners et Keane.
L’ancien sélectionneur de l’Irlande a appelé la police à arrêter l’individu, finalement retrouvé grâce à la collaboration du club qui a remis les informations du billet électronique de son abonné. La police a ouvert une enquête. Aperçu dans la rue en train de promener ses chiens, Roy Keane n’a pas souhaité réagir. Micah Richards a été interrogé sur le sujet par Gary Lineker dans son podcast The Rest is Football.
"Oh ma parole Gary, je n'ai pas le droit d'en parler", a-t-il lancé en justifiant son silence par l’ouverture de l’enquête.
"Quand je serai autorisé à en parler, je le ferai ici en premier, a-t-il ajouté. "No comment. Je plaide le cinquième (amendement de la loi américaine autorisant à garder le silence)!"
