On a lu « Plus grand que le ciel » de Virginie Grimaldi, roman émouvant et personnel

FEEL GOOD - « Plus grand que le ciel » de Virginie Grimaldi est paru en mai 2024 chez Flammarion

KRISS55, contributeur du groupe de lecture 20 Minutes Books, vous recommande « plus grand que le ciel » de Virginie Grimaldi, paru le 1er mai 2024 aux Éditions Flammarion.

Sa citation préférée :

Vincent portait sur son travail un regard dépourvu d’indulgence. II n’aimait rien tant qu’écrire, entendre l’idée germer, les personnages lui parler, voir le brouillard se lever tandis qu’il tapait frénétiquement sur son clavier, chercher le mot juste, le rythme qui claque, se laisser surprendre par des directions imprévues, sentir les rouages de son imagination se mettre en branle, voir les pages se noircir, et, de toutes ces lettres mises bout à bout, une histoire naître. A contrario, se relire était une torture. Comme se voir sur une affiche ou s’entendre à la radio. Il se demandait comment il avait pu consacrer autant d’heures à pondre une telle bouse, les personnages lui paraissaient soudain grotesques, l’histoire dispensable, le style anecdotique. Il prenait les critiques positives avec distance et les négatives à cœur, car il avait la douloureuse manie d’être d’accord avec ces dernières.

Pourquoi ce livre ?

Parce que ce livre est très personnel : Virginie Grimaldi est à la fois Vincent, le romancier populaire et Elsa, la femme qui vient de perdre son père. En note de fin, l’autrice dit à propos de ce livre : « Son écriture au(...) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
On a lu « Mort à l’université » de Jean-Yves le Naour
« J’ai péché, péché dans le plaisir » d’Abnousse Shalmani feuilleté en 2 minutes
La vie et la mort de « Spinoza, l'homme qui a tué Dieu » retracées par J.R. Dos Santos
Vie et mort d'« Une jeune fille en feu » de Gérard de Cortanze, diablesse qui finira ressuscitée
« Le grand feu » : Léonor de Récondo sort le grand jeu et il est grandiose, musical et passionné
« Le dernier étage du monde », thriller high-tech et haut perché de Bruno Markov