L'Euro 2024 est-il le pire de l'histoire moderne ?

Ukraine-Belgique, mercredi soir. Au terme d'un match nul où les 22 joueurs n'ont pris aucuns risques, nos voisins outre-quiévrains, deuxièmes du groupe E, se sont qualifiés pour les huitièmes de finale. Naturellement, le capitaine belge, Kevin De Bruyne, a demandé à ses coéquipiers de venir saluer les supporters. Las, une énorme bronca a été entendue dans le stade, si bien que le meneur de jeu a rebroussé chemin...

Si nous avions été dans le stade, peut-être aurions-nous sifflé de concert, au vu du spectacle proposé. Depuis le début de l'Euro le 14 juin dernier, peu de matches ont soulevé l'enthousiasme des foules, c'est un euphémisme...

Une formule alambiquée

C'était une promesse de campagne de Michel Platini, quand celui-ci était président de l'UEFA entre 2007 et 2015. Donner aux petits pays la chance de participer au grand rendez-vous européen. Si les Géorgiens et la qualité de jeu de l'Autriche face aux Pays-Bas ont séduit les observateurs, la formule à 24 pays a donné lieu à un troisième tour au ralenti, avec des rencontres insipides entre des équipes déjà qualifiées et certaines déjà éliminées. N'éliminer que huit équipes sur 24 après deux semaines de compétition n'a guère de sens.

Des joueurs fatigués

C'est une évidence. La cadence infernale imposée aux joueurs par le football de club provoque une importante fatigue physique mais aussi mentale. Cela nivelle la valeur par le bas et donne lieu à des oppositions à la qualité technique incertaine. Toni Kroos,...


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