JO de Paris 2024: la Seine passe sans problème le test event de triathlon

JO de Paris 2024: la Seine passe sans problème le test event de triathlon

La travail paye et les organisateurs des Jeux olympiques de Paris l'ont bien compris. Quelques semaines après l'annulation des tests pour les épreuves de natation en eau libre, le test event de triathlon a commencé de la meilleure des manières possibles ce jeudi. Malgré les craintes autour de la pollution de la Seine, le rendez-vous parisien a réussi son pari. De quoi nourrir de beaux espoirs à un an des JO de Paris 2024.

"Tout le travail qui a été fait depuis plusieurs mois démontre que la qualité de l’eau de la Seine s’améliore de semaine en semaine depuis un an maintenant. Et tant mieux, s’est félicité Tony Estanguet ce jeudi après l’arrivée de la course féminine. Tant mieux puisque l’année prochaine, il va encore y avoir des améliorations. Et on aura encore une Seine de meilleure qualité. Aujourd’hui, les tests de jeudi ont montré qu’elle était de très bonne qualité. Y compris par rapport à d’autres triathlon qui peuvent se courir ailleurs avec parfois des eaux de plus mauvaise qualité."

Lombardi: "On a bu la tasse comme tout le monde"

Au sein de l'équipe tricolore, on se voulait rassurant ces derniers jours. Sans surprises, les athlètes engagées ce jeudi ont tenu un discours rassurant et optimiste.

"Beaucoup de gens sont inquiets mais nous avons vraiment l’habitude de nager dans des eaux bien pires et qui ne sont pas forcément contrôlées", a insisté Cassandre Beaugrand. Celle qui a fini deuxième de l'épreuve, et a donc décroché son billet pour Paris 2024 a même plaisanté sur le sujet: "Finalement on en n’est pas mort et je pense que l’on vous donnera des nouvelles si on est malades."

Un constat partagé par Emma Lombardi, quatrième ce jeudi et qui a raté un accessit pour les JO 2024 à une seconde près. "Bien sûr qu’on a bu la tasse comme tout le monde, a lancé la Française après sa course du jour. Après il n’y avait rien de particulier, c’est une eau comme une autre. C’était une natation en eau libre comme on en a fait et comme on en fera après."

Les participants à égalité dans la Seine

Léonie Périault a de son côté rappelé une autre donnée importante de ce triathlon disputé en partie dans la Seine. Toutes les participantes sont logées à la même enseigne et personne ne sera avantagé. Du haut de ses 29 ans, la sportive a aussi rappelé qu'elle avait déjà concouru dans le fleuve sans en garder de séquelles.

"J’avais déjà nagé dans la Seine auparavant mais c’était il y a dix ans. Je suis vivante et il n’y a pas de souci particulier, a ainsi tranché la 23e du test event. Il y a du courant mais c’est pour tout le monde. On est tous sur le même pied d’égalité."

Article original publié sur RMC Sport