JO de Paris 2024 : « Capter le bon moment »… Les athlètes derrière l’appareil photo, une « sensibilité différente »

Clichés - Plusieurs athlètes de haut niveau se sont passionnés pour la photo. Au point d’en faire leur métier

On ne lui souhaite évidemment pas, mais si, le 29 juillet prochain, aux Jeux olympiques, Enzo Lefort réédite sa « performance » des championnats d’Europe, avec une élimination dès les 16es de finale, sa place sera toute trouvée : sur le banc des photographes qui immortaliseront la finale du fleuret masculin. Oui, car l’escrimeur a plus d’une arme dans sa poche : mannequin, podcasteur, scénariste de mangas et, donc, photographe.

A tel point que le médaillé d’or, par équipes, aux JO de Tokyo a déjà sorti deux bouquins. Après Olympic Backstage, qui revenait sur les coulisses des Jeux de Tokyo en 2021, Journal d’un athlète documente toute sa préparation olympique pour Paris 2024 en photos. « Comme en escrime, en photographie, on cherche à capter un instant, nous a expliqué le fleurettiste. En escrime, on cherche à capter le bon moment pour attaquer son adversaire. En photo, on cherche à capter le bon moment pour figer une scène sur sa pellicule. Mais, par contre, c’est vrai que le fait d’être athlète, j’ai une sensibilité différente à la photo. »

S’évader de la routine quotidienne

Enzo Lefort n’est pas le seul athlète de haut niveau à s’être pris de passion pour la photo. Hugo Beurey (aviron) et Dorian Lairi (saut en hauteur) en ont même créé, chacun, leur propre studio de photos-vidéos. « Je fais un p(...) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
JO de Paris 2024 : Thibaut Collet claque 5,95 m à la perche, troisième perf française de tous les temps
JO de Paris 2024 : Que retient-on de l’enchaînement Fast & Furious de Léon Marchand sur 200m papillon et brasse ?
JO de Paris 2024 : Ysaora Thibus touchée aux ligaments du genou, ça va être très compliqué pour les Jeux