JO 2024 de Paris: en plein conflit sur le prix des transports, Hidalgo annule un point presse

Une séquence surprenante, à quelques mois seulement du coup d'envoi des JO 2024 (26 juillet-11 août). Alors qu'une hausse des tarifs dans les transports franciliens pendant l'évènement - annoncée lundi par la région Ile-de-France - fait grand bruit, et qu'elle se trouve en plein conflit avec l'instance présidée par Valérie Pécresse, Anne Hidalgo a annulé ce mardi le point presse prévu en marge de l’illumination du parvis de l’Hôtel de ville aux couleurs de Paris 2024.

Attendue en compagnie de Tony Estanguet, président de Paris 2024, et du patron du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, la maire de Paris ne s'est finalement pas présentée face aux journalistes. Aucune allocution au micro n'aura lieu.

Des prix en nette hausse pendant les JO 2024

Le prix du ticket de métro à l'unité sera de 4 euros pendant le rendez-vous olympique contre 2,10 euros à l'heure actuelle. Pour un pass semaine, ce sera 70 euros contre 26,10 aujourd'hui.

Les usagers verront aussi le prix doubler pour le passe quotidien (un passage à 16 euros contre 8,45 euros). Ces tarifs seront dégressifs et il n'en coûtera "que" 10 euros par jour en rechargeant son passe pour une semaine entière.

"C'est le juste prix. Je me suis engagée à ce que les Franciliens ne paient pas le prix de ces renforcements des transports. Ce sont les visiteurs qui les paieront”, a indiqué Valérie Pécresse à BFM Paris.

Pas de transports gratuits pour les spectateurs des JO

Lors de sa campagne pour obtenir les JO 2024, le Comité d’organisation des Jeux olympiques avait promis la gratuité pour les détenteurs de billets en la prenant en charge, mais avec le dépassement des travaux cette promesse ne pourra donc pas être tenue.

En raison des surcoûts liés aux Jeux, Paris 2024 a été contraint de réajuster ses équilibres financiers afin de dégager des marges de manœuvre permettant de "faire face aux surcoûts imprévus de l'inflation et de se concentrer vers les dépenses clés". Paris 2024 n'est ainsi plus en mesure de financer cet accroissement d'activité des transports.

Article original publié sur RMC Sport