Italie: "Une question de principe", De Laurentiis ne compte pas s’assoir sur la clause de Spalletti

Italie: "Une question de principe", De Laurentiis ne compte pas s’assoir sur la clause de Spalletti

La démission surprise de Roberto Mancini fait beaucoup parler ces dernières heures de l’autre côté des Alpes. Cinq après sa nomination, le sélectionneur de l’équipe d’Italie a claqué la porte de manière inattendue, à l’heure où l’Arabie saoudite lui propose un contrat en or pour prendre en charge sa sélection nationale. Son départ oblige la fédération italienne à se réorganiser en urgence, alors que les éliminatoires de l’Euro 2024 vont se poursuivre à la rentrée, avec un déplacement en Macédoine du Nord (le 9 septembre) et la réception de l’Ukraine (le 12 septembre à Milan).

Dans ce contexte, Luciano Spalletti (tout comme Antonio Conte) est ciblé pour succéder à Roberto Mancini. Après avoir remporté la dernière Serie A avec Naples, le coach de 64 ans a souhaité se mettre en retrait, évoquant un état de grande fatigue, alors qu’il lui restait encore un an de contrat. Cette volonté de souffler a été acceptée par le Napoli, qui a tout de même glissé une clause financière dans le deal. Si une équipe embauche Spalletti avant l’été prochain, elle devra verser 3 millions d’euros aux champions d’Italie.

"Le système italien doit se débarrasser de son attitude d’amateur"

La fédération italienne, n’étant pas un concurrent de Naples, espère faire sauter cette clause. Mais Aurelio de Laurentiis, qui a fait venir Rudi Garcia cet été pour remplacer Spalletti, n’a pas l’intention d’accéder à cette demande. Et il l’a fait savoir ce mardi dans un communiqué diffusé par le Napoli. Après avoir rappelé son attachement à la Squadra Azzura, qui a remporté l’Euro 2021 et manqué les deux dernières Coupe du monde, le dirigeant de 74 ans s’est montré très ferme.

"Ce n’est pas une question d’argent, mais de principe, assure le patron napolitain. Cela concerne tout le système italien, qui doit se débarrasser de son attitude d’amateur pour faire face aux défis en gardant le respect des règles de l’entreprise (…) Tant que la règle restera l’exception, le système n’évoluera pas et il y aura toujours des cas Sapelletti et des commentateurs qui ne savent pas comment une entreprise doit être gérée".

Article original publié sur RMC Sport