Hérault : L’opérateur des éoliennes poursuivi après la mort d’un aigle royal

Biodiversité - Le seul aigle royal mâle du secteur est mort au pied d’une éolienne, en janvier 2023. Pour l’office français de la biodiversité, les éoliennes en sont l’unique responsable

Le parquet de Montpellier a décidé de renvoyer devant le tribunal judiciaire la société gestionnaire du parc éolien de Bernargues (Hérault). Elle sera poursuivie en juillet pour « destruction non autorisée d’espèce protégée », selon les informations de Midi Libre. En janvier 2023, la dépouille d’un aigle royal avait été retrouvée au pied d’une de ces éoliennes, implantées dans le massif de l’Escandorgue, à une dizaine de kilomètres de Lodève, dans l’Hérault.

Dans son enquête, l’Office français de la biodiversité avait incriminé « sans conteste » une des sept éoliennes (pourtant pourvue d’un système de détection et d’effarouchement des oiseaux). « Le visionnage des enregistrements des caméras conforte l’existence d’un lien de causalité entre la présence de l’éolienne et la mort de l’oiseau », avait confirmé la préfecture de l’Hérault.

A 20 Minutes, le collectif Toutes nos énergies avait jugé la mort de cet oiseau « scandaleuse, car le territoire de chasse de l’unique couple avait déjà été morcelé par la cinquantaine d’éoliennes de Lunas et Joncels. "Toutes ces espèces protégées vont-elles toutes mourir, hachées par les pales des éoliennes ?" ».

Le démontage des éoliennes devant la cour de cassation

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