Football: "J'aimerais la tuer", un dirigeant de Wimbledon démissionne après l'enregistrement de propos odieux

Football: "J'aimerais la tuer", un dirigeant de Wimbledon démissionne après l'enregistrement de propos odieux

L’ancien directeur général du club de Wimbledon (4e division anglaise), Danny Macklin s’est fait prendre la main dans le sac. Le dirigeant a présenté sa démission après qu’un dispositif d’enregistrement a révélé qu’il avait tenu des propos très violents à l’encontre de la responsable des services aux supporters et de la billetterie. Sur la bande son très compromettante, on entend le dirigeant qualifier Rebecca Markham de "salope" et de "pute", et même plaisanter sur le fait de l’agresser physiquement, rapporte le Times. "J'ai vraiment envie de la faire passer à travers une putain de fenêtre... Je n'ai jamais eu envie de tuer quelqu'un, mais j'aimerais la tuer. Putain de merde", dit-il sur un enregistrement.

Wimbledon, "un club inclusif et moderne" ?

Dans une autre conversation, Danny Macklin décrit Rebecca Markham comme "une putain de salope" et explique comment il compte "l'assassiner". Un mouchard (dispositif d’enregistrement dissimulé) a été placé dans le bureau de Macklin au stade Cherry Red Records, dans le sud-ouest de Londres, par un vétéran de l'armée qui travaillait comme agent de sécurité du club. Deux mois plus tôt, Danny Macklin s'était publiquement engagé contre le sexisme dans le football dans le cadre de la campagne "Her Game Too", relève la presse anglaise. Wimbledon a officialisé le départ de Macklin le 4 septembre, sans rien révéler des circonstances de son départ à l’époque.

Le club de League Two avait même remercié son désormais ancien collaborateur pour son "engagement" et son "travail acharné" dans un communiqué succinct. Suite aux révélations du Times, Wimbledon a publié un nouveau communiqué, bien plus fourni, confirmant en creux les informations du journal: "L'AFC Wimbledon s'efforce d'être un club responsable, inclusif et moderne appartenant aux supporters. En tant que tel, il prend très au sérieux son obligation d'agir correctement et de montrer l'exemple. Un tel comportement n'est pas toléré et n'est pas représentatif de la culture de l'AFC Wimbledon. Dès que nous avons eu connaissance de l'affaire, nous avons agi de manière appropriée, conformément à nos responsabilités et à nos valeurs, afin de la résoudre rapidement. Pour des raisons juridiques, nous ne pouvons pas en dire plus."

Article original publié sur RMC Sport