Equipe de France: "Un combiné de Pogba et Kanté", Wenger analyse le profil de Zaïre-Emery

Equipe de France: "Un combiné de Pogba et Kanté", Wenger analyse le profil de Zaïre-Emery

Connu pour faire confiance aux jeunes, Arsène Wenger s’y connaît en développement de talents précoces. En plus de vingt ans de règne à Arsenal, l’actuel directeur du développement du football mondial à la FIFA a permis à des pépites d’éclore et de devenir de grands joueurs. Forcément, la trajectoire du jeune milieu parisien Warren Zaïre-Emery, appelé pour la première fois chez les Bleus, l’intéresse énormément.

"Il me fait, quelque part, penser à Kylian Mbappé, dans le sens où il fait déjà l’unanimité", admire Arsène Wenger, interrogé par Le Parisien. Propulsé dans le onze de départ du Paris Saint-Germain par Luis Enrique, Warren Zaïre-Emery n’en sort plus. Au fil des semaines, il s’est installé durablement dans l’entrejeu, faisant preuve d’une fiabilité et d’une maturité confondantes.

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"C’est hyper prometteur", s’enthousiasme Wenger, pour qui "le doute n’est pas permis". Outre ce calme "assez bluffant" dont il fait preuve quand la route s’élève, l’ancien entraîneur emblématique entraîneur d’Arsenal apprécie "sa capacité à résister dans les duels et la force qu’il dégage". "Pour un gamin de 17 ans, c’est inhabituel", note Wenger.

Aucune limite

Le technicien français voit en Warren Zaïre-Emery un combiné de Paul Pogba et N’Golo Kanté, "avec sa faculté à gagner les duels sans commettre de faute et à se projeter vers l'avant en faisant apprécier sa belle vision de jeu". "Il a un petit truc de Patrick Vieira aussi", ajoute Wenger. Avec de telles références, on comprend que Wenger ne fixe "pas de limite" à son développement de joueur .

Retenu par Didier Deschamps pour la dernière fenêtre internationale de l’année, Warren Zaïre-Emery s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de sa jeune carrière. L’équipe de France étant déjà qualifiée, le sélectionneur devrait saisir l’opportunité de tester la pépite du Paris Saint-Germain contre Gibraltar dès samedi (20h45) ou plus tard face à la Grèce (le mardi 21 novembre).

"Il reste deux matches, et il y en aura deux en mars avant la liste. Ça passe par du temps de jeu, pour avoir des réponses supplémentaires, mais cela ne doit pas aller au détriment du maintien de notre exigence de performance. Ce ne sera pas forcément les mêmes joueurs qui vont commencer les deux matches devant nous", a expliqué le sélectionneur, ce lundi.

Article original publié sur RMC Sport