Dominique Boutonnat quitte la tête du CNC après sa condamnation pour agression sexuelle

CONDAMNATION et démission - Dominique Boutonnat démissionne de la présidence du CNC après sa condamnation pour agression sexuelle ce vendredi

Trois ans de prison dont un ferme. C’est la condamnation reçue par Dominique Boutonnat pour avoir agressé sexuellement son filleul en août 2020. Suite à cette décision, celui qui était président du Centre national du cinéma (CNC) a annoncé sa démission.

« La version du plaignant est plus crédible »

Celui qui réaffirme son « innocence », a décidé d’interjeter appel de ce jugement. Décidant « de cesser l’exercice » de ses « fonctions à compter d’aujourd’hui », il en a « averti » Rachida Dati, ministre de la Culture, qui a confié « l’intérim de la présidence du CNC à son actuel directeur général délégué, Olivier Henrard ».

Dans son jugement, le tribunal considère la « version du plaignant plus crédible » que celle du patron du CNC, qui a exercé toujours selon cette instance « un véritable ascendant » sur son filleul. Dominique Boutonnat écope également d’une interdiction de contact pendant trois ans avec la victime.

Boutonnat fait appel de la décision

Dans un courriel envoyé par le secrétariat de la présidence du CNC juste après le jugement, le patron tient « à réaffirmer son innocence quant aux faits qui (lui) sont imputés » et annonce interjeter par appel de cette décision. « Cette affaire est la parfaite démonstration de ce qu’est une agression(...) Lire la suite sur 20minutes

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