Les députés devraient signaler Moretton pour "parjure" après son audition à l'Assemblée, Diallo aussi dans le collimateur

Les députés devraient signaler Moretton pour "parjure" après son audition à l'Assemblée, Diallo aussi dans le collimateur

Comme le révèlent ce lundi 30 octobre nos confrères de Mediapart, qui ont réalisé un fact-checking des déclarations de Gilles Moretton, président de la Fédération française de tennis, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les défaillances au sein du mouvement sportif, plusieurs inexactitudes ont été notées au cours de l'audition du dirigeant.

La députée Sabrina Sebaihi (EELV), rapporteure de la commission, nous indique que les députés ont bien relevé "plusieurs inexactitudes" au cours de cette audition et qu'elle devrait signaler ces déclarations au parquet pour "parjure".

Les propos de Diallo vont être examinés

Lors des commissions d'enquête, les personnes interrogées doivent répondre aux questions "sous serment". Le fait d'omettre volontairement des faits ou de mentir sciemment devant la commission d'enquête entraine des sanctions équivalentes à celles prévues dans les cas de faux témoignages. En théorie, cela peut aller jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

Selon nos informations, les propos du président de la FFF, Philippe Diallo, devant cette commission la semaine dernière, sont aussi regardés de près par les membres de la commission pour voir si toutes les déclarations effectuées sont conformes à la réalité. Si ce n'est pas le cas, les députés devraient aussi effectuer un signalement auprès du parquet.

Article original publié sur RMC Sport