Affaire Hedi à Marseille : Des coups à la tête à l’origine des graves blessures et non le tir de LBD

Violences policières - Blessé à la tête par un tir ciblé de LBD et passé à tabac par des policiers de la BAC en juillet dernier lors des émeutes à Marseille suite à la mort de Nahel, Hedi a vu une partie de son crâne amputé et souffre de très graves séquelles

Les causes de la mutilation d’Hedi, agressé à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023 par quatre policiers de la BAC engagés dans des opérations de maintien de l’ordre durant les émeutes consécutives à la mort de Nahel, sont désormais un peu plus claires.

Les experts médicaux dilligentés par l’instruction judiciaire ont remis leur rapport et concluent que les graves blessures dont souffre le jeune homme de 22 ans au moment des faits, amputé d’une bonne partie de son crâne, ont été causées par des coups de matraque portés à la tête et non par un tir de LBD, comme avancé dans un premier temps, révèle « France Bleu », qui a pu consulter le rapport.

Quatre policiers mis en examen

Un des quatre agents mis en examen pour violences volontaires aggravées par trois circonstances pour cette affaire avait reconnu avoir été l’auteur d’un tir de LBD, puis placé en détention provisoire durant un peu plus d’un mois. Un tir à une distance rapprochée et non réglementaire que le policier estimait justifié après avoir fait face à un jeune homme « entièrement capuché » qui aurait fait « un mouvement vers l’arrière pour jeter un objet ».

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