On a écouté « Éclats cosmiques » de Mc Solaar

MC Solaar revient après sept ans d’absence avec une trilogie, dont la deuxième partie, « Éclats cosmiques », vient de sortir.  - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA
MC Solaar revient après sept ans d’absence avec une trilogie, dont la deuxième partie, « Éclats cosmiques », vient de sortir. - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA

La plume du rap francophone est de retour. Après cinq Victoires de la musique et plus de cinq millions d'albums vendus au cours de sa carrière, Claude MC Solaar sort aujourd'hui Éclats cosmiques, deuxième volet d'une trilogie astrale aux résultats pour le moins contrastés.

La carrière exemplaire de MC Solaar fait de lui une légende vivante du rap français. Mais, on doit l'avouer, Lueurs célestes – premier volet de la trilogie, sorti un peu plus tôt dans l'année – nous semblait un peu creux. Certes, les morceaux étaient bien emballés et bien produits, notamment le surprenant « Modernidad », mais les thèmes et la construction n'étaient pas assez complets pour en faire un album marquant.

Alors sur ce deuxième volet, Éclat cosmiques, beaucoup plus efficace, MC Solaar nous rassure. Fini la Trap fatigante de Géopoétique, dernier album du rappeur, sorti en 2017. Il sort les claviers dès l’ouverture sur « Tout est vrai », pour un rendu spatial attendu, mais aux emprunts surprenants de drum & bass.

L'infatigable poète va ainsi jongler tout au long de l'album de seulement 20 minutes sur des productions fraîches. Il y mélange l'autotune sur le morceau de closing « Himalaya », la drum & bass sur « Tout est vrai », ou encore des sonorités de club, pour un rendu néanmoins complètement inefficace sur « Dingue », qui fait tache par sa sortie de route complète du monde poétique.

Une mission de compteur contrastée

Si l'album est aussi appréciable, c'est notamment grâce au retour [...] Lire la suite