Sortir de Paris – Nouveau chapitre au Flaubert

Sis depuis 1936 dans une villa anglo-normande, l'Hôtel Flaubert vient de rouvrir ses portes avec une trentaine de chambres relookées dans une inspiration marine, lumineuse et intemporelle.  - Credit:Gaelle Le Boulicaut Photographer
Sis depuis 1936 dans une villa anglo-normande, l'Hôtel Flaubert vient de rouvrir ses portes avec une trentaine de chambres relookées dans une inspiration marine, lumineuse et intemporelle. - Credit:Gaelle Le Boulicaut Photographer

« Tout est joli, joyeux, léger malgré la densité de la foule estivale […]. Ce mélange d'intimité villageoise et d'espace infini quand la mer se retire… » Dans cet extrait de son roman Jules, Didier van Cauwelaert résume bien l'atmosphère de Trouville et, par ricochet, de son iconique Hôtel Flaubert. L'écrivain, comme tous les fidèles du lieu, sait qu'occuper une chambre ici, juste devant « la reine des plages », est un privilège. Un appel à la contemplation, à toute heure : du petit matin, avec le petit-déjeuner servi sur le balcon si la météo le permet, jusqu'à la fin de journée, quand la lumière entre chien et loup embrase la longue langue de sable. Et c'est ainsi depuis 1936 et les premiers congés payés…

Au printemps dernier, la belle villa anglo-normande flanquée sur sa façade latérale d'une grande peinture réalisée par l'affichiste Savignac a rouvert sous pavillon H8 Collection (comme le Castel Beau Site à Perros-Guirec ou l'Hôtel Mont-Blanc à Chamonix) avec 31 chambres entièrement relookées dans une inspiration marine, lumineuse et intemporelle. Toutes différentes dans leur configuration, elles ont plusieurs éléments en commun : les jeux de couleurs bleu et blanc, une tête de lit en bois travaillé surmontée d'un papier peint au motif rayures ou losanges, des portraits, gravures et affiches d'un autre temps.

Sur la moquette qui amortit les craquements du parquet, un fauteuil en cuir patiné et bois et un canapé profond dialoguent avec une commode et des [...] Lire la suite