Sophie Adenot doit rejoindre l’ISS en 2026, mais son entraînement est loin d’être terminé

L’astronaute française Sophie Adenot s’envolera dans deux ans vers la Station spatiale internationale, ce qui lance la prochaine étape de son entraînement.

Sophie Adenot doit rejoindre la Station Spatiale Internationale pour sa première mission en 2026

ESPACE - Fraîchement diplômée et déjà une mission en perspective. L’astronaute française Sophie Adenot a désormais une date pour sa première mission vers la Station Spatiale Internationale (ISS). C’est en 2026 qu’elle devrait devenir la première spationaute de la nouvelle promo de l’agence spatiale européenne (ESA) à effectuer ce voyage. Mais la confirmation de cette date de départ ne veut pas dire que sa formation est terminée. Il reste encore deux années à Sophie Adenot avant de partir pour l’ISS… et celles-ci devraient être bien remplies.

L’astronaute Sophie Adenot s’envolera pour la Station spatiale internationale en 2026

Le 22 avril dernier, Sophie Adenot et ses quatre camarades de promotion recevaient leur diplôme pour avoir achevé la première partie de leur formation en tant que spationaute. Durant la première année d’entraînement, il a fallu reprendre les bases pour que toute la classe soit au même niveau. En effet, Sophie Adenot est pilote d’hélicoptère, une carrière différente de ses autres camarades de classe comme Marco Sieber, son collègue suisse qui est médecin, ou sa collègue anglaise Rosemary Coogan qui est astrophysicienne.

C’est une « formation pluridisciplinaire et assez généraliste sur toutes les thématiques qu’on va devoir aborder en tant qu’astronaute : apprentissage de la médecine, médecine d’urgence car il faut pouvoir prodiguer les premiers soins en cas de besoin, comprendre les systèmes spatiaux sur lesquels on va devoir opérer, aux procédures de secours, etc. », détaillait Sophie Adenot il y a quelques semaines.

Cette formation d’un an a également couvert des compétences essentielles, telles que les sorties dans l’espace, l’ingénierie de vol, la robotique et les systèmes de support de vie, ainsi qu’une formation à la survie et à la médecine.

Cette première partie achever, arrive désormais l’entraînement dit « spécifique ». Commandement, réparation, navigation… Chaque astronaute suivra un apprentissage précis en fonction de sa mission et devra savoir gérer les situations d’urgence. C’est aussi l’occasion pour l’équipage d’apprendre à se connaître et à travailler ensemble.

Mais la formation pourrait encore évoluer « dans les prochaines années de façon significative », estime Didier Schmitt, chef de la Stratégie et de Coordination des Vols habités de l’ESA. Dans le viseur de l’agence spatiale européenne, le programme Artemis, qui a pour objectif de renvoyer des humains sur la Lune d’ici 2026. « On prépare une nouvelle génération d’astronautes qui va complètement dépasser le simple fait d’aller dans une station spatiale orbitale à 400 km et de revenir, là on va aller à 400 000 km et on va se poser sur la Lune », précise Didier Schmitt.

À voir également sur Le HuffPost :

  

Ce détail sur la prothèse du premier astronaute handicapé pourrait l’empêcher d’aller dans l’espace

À bord d’une fusée Blue Origin, Sylvain Chiron réalise son rêve avec un vol de quelques minutes dans l’espace