Ce soir à la télé : l’un des faits divers les plus médiatisés de ces 50 dernières années
Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal, une riche veuve de 65 ans, est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Des lettres de sang accusent : "Omar m’a tuer". Quelques jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est écroué à la prison de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d’être calme et sérieux. Dès lors, il est le coupable évident.
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En 1994, révolté par le verdict, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, écrivain convaincu de l’innocence d’Omar Raddad, s’installe à Nice pour mener sa propre enquête et rédiger un ouvrage sur l’affaire.
Après avoir défrayé la chronique dans les années 1990, l’affaire Omar Raddad fait l’objet d’un film, sorti en 2011. Sobrement intitulé Omar m’a tuer, il se base sur deux livres : Omar, la construction d'un coupable de l’essayiste, romancier et chroniqueur Jean-Marie Rouart, paru en 1994, et Pourquoi moi ? d’Omar Raddad, publié en 2002.
Alors qu’on lui propose le rôle-titre, Roschdy Zem préfère, pour la deuxième fois de sa carrière, passer derrière la caméra. Il confie le rôle principal à Sami Bouajila, ami de longue date avec qui il a collaboré sur Indigènes et Hors-la-loi.
D’origine tunisienne, ce dernier a appris le marocain et travaillé l’accent très prononcé qu'Omar Raddad possédait au moment de l’affaire, en plus d’avoir perdu du poids.
Son interprétation, s…
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