Yahoo Actualités Ce soir à la télé : le film qui nous a fait comprendre que la saga Harry Potter n'était pas réservée aux enfants
Après avoir mis en scène les deux premiers volets de la saga Harry Potter - À l’école des sorciers en 2001, puis La Chambre des Secrets en 2002 -, Chris Columbus décide de passer le flambeau.
L’univers du cinéaste mexicain Alfonso Cuarón (La Petite Princesse, Y tu mamá también) convainc rapidement le producteur David Heyman qui décide de l’engager pour mettre en scène le troisième volet - Le Prisonnier d’Azkaban.
Dans cet opus, Harry Potter entre en troisième année à l’école de Poudlard. Il devient alors la cible de Sirius Black, un dangereux sorcier criminel qui s’est échappé de la sombre prison d’Azkaban dans l’unique but de le tuer…
Aux manettes, Alfonso Cuarón rend totalement justice à la noirceur du roman original, qui rompt définitivement avec le caractère familial des épisodes précédents et donne le ton, plus mature, des suivants.
D’une part, le réalisateur développe la dimension psychologique des personnages, apportant ainsi une profondeur supplémentaire. D’autre part, il donne au long-métrage un aspect visuel spécifique, optant pour des tons gris et bleus foncés, des éclairages dramatiques et des jeux d’ombres angoissants.
En outre, le film accueille de nouvelles têtes emblématiques : Gary Oldman, David Thewlis, Timothy Spall, Emma Thompson ou encore le regretté Michael Gambon qui rempl…
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